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Après l'inhumation d'Alain Delon dans la plus stricte intimité, les tensions autour de sa succession éclatent au grand jour. Ses trois enfants, Alain-Fabien, Anouchka et Anthony, se retrouvent au cœur de désaccords concernant l'héritage de la légende du cinéma.
Loin des projecteurs, Alain Delon, légende mondiale du cinéma, a été inhumé dans la plus stricte intimité ce samedi 24 août. L'acteur a été enterré dans la plus stricte intimité près de ses chiens dans la chapelle de sa propriété de Douchy, comme il le souhaitait, une procédure à "titre exceptionnel" qui a nécessité une autorisation préfectorale.
Les téléphones portables devaient même être retirés à l'ensemble des personnes présentes, par souci de confidentialité. À la demande de la famille, la préfecture avait, par ailleurs, interdit le survol de la propriété pendant tout le week-end.
Ses trois enfants, Alain-Fabien, Anouchka et Anthony, ont opté pour une cérémonie sobre et intimiste, en présence d’une quarantaine d’invités triés sur le volet. Ils sont d'ailleurs apparus soudés, mettant de côté leurs rancœurs, comme l'explique l'actrice Nicole Calfan : "Les enfants ont pris la parole magnifiquement tous les trois, avec beaucoup d'émotion, avec une tenue incroyable dans l'émotion et le chagrin. Ça ressemble à leur père".
La succession de celui qu'on surnommait le Guépard ferait déjà l'objet de tensions, et il semble que les désaccords entre les héritiers ne cessent de croître. Alain-Fabien et Anthony ne seraient plus en accord avec le testament de leur géniteur qui lègue 50% de sa fortune à sa fille et 25% chacun à ses fils. Selon Gala, "chaque clan fourbirait d'ores et déjà ses armes par avocats interposés".
De plus, les fils de l'acteur légendaire regarderaient avec méfiance les privilèges dont bénéficie leur sœur, Anouchka. Vice-présidente de la société "Alain Delon International Distribution", elle voit une grande partie de ses frais, notamment chauffeur particulier, garde du corps, ainsi que d'autres dépenses, être couverts par cette entreprise familiale. Ces frais, considérés par certains comme des "avantages en nature", pourraient être un point de discorde majeur.
