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"Cet album essaie de parler des choses qui font du bien": Thomas Dutronc célèbre la vie avec "Il n'est jamais trop tard"

Trois mois après la disparition de sa mère, Françoise Hardy, Thomas Dutronc sort ce vendredi "Il n'est jamais trop tard". Cet album, imprégné de jazz manouche et de vibrations positives, se veut une ode à la légèreté et aux plaisirs simples de la vie.

Avec son sixième album, "Il n'est jamais trop tard", Thomas Dutronc propose une douce échappée musicale marquée par des sonorités jazz manouche. À 51 ans, l’artiste mêle légèreté et profondeur, comme un pied de nez au temps qui passe, tout en évoquant subtilement la perte de sa mère, Françoise Hardy, icône des années 60 décédée en juin dernier. "Cet album essaie de parler de musique, des choses de la vie qui font du bien, du grand air, du quotidien qu'on peut embellir", confie-t-il.

Admirateur de Django Reinhardt, Dutronc a fait appel à des musiciens manouches renommés, tels que Stochelo Rosenberg et Rocky Gresset, pour enrichir ses mélodies. Avec des textes ponctués de rimes et de jeux de mots : "Jouer sur les sonorités des mots, c'est un jeu et c'est un plaisir", explique-t-il.

L'album aborde aussi des sujets plus profonds. La chanson "P'tits bonheurs", ode à la simplicité dans un monde qu’il juge "de plus en plus violent", incite à savourer les petites joies du quotidien. Écrite durant la pandémie de Covid-19, cette chanson prône les instants de bonheur simples qui "égayent la vie".

Le deuil discret de Françoise Hardy

Malgré sa volonté de préserver sa vie privée, Thomas Dutronc ne peut éviter d’évoquer l’influence de sa mère. "Ma maman m'a fait écouter plein de choses quand j'étais enfant… Véronique Sanson, Michel Berger, Eddy Mitchell, Alain Souchon", se remémore-t-il. Il souligne aussi l'importance des "beaux accords" qui ont façonné son goût musical.

Malgré les épreuves, l’artiste prône une attitude positive face à la vie. "Il n'est jamais trop tard", titre éponyme de l’album, incite à profiter de chaque instant, sans se laisser submerger par la nostalgie. "J'ai toujours entendu, quand j'avais 20 ans, les gens dire : "Tu as bien de la chance d'avoir 20 ans". C’est vrai, mais on ne s’en rend pas compte", confie-t-il.

Fidèle à sa philosophie de vie, Dutronc invite à cultiver "la décontraction" et la bienveillance, notamment à travers des gestes simples, comme sourire aux passants. "On n'est pas là pour se faire engueuler ! On n'est pas là pour déprimer !" lance-t-il, un sourire en coin, vêtu de sa veste en jean et arborant sa fameuse mèche rebelle.


 

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