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Romuald a FINI Candy Crush: "J'ai parfois joué jusqu'à dix heures par jour"

Certains le prendront pour un fou, mais il assume. "J'ai essayé Candy Crush il y a trois ans, j'ai directement accroché". Aujourd'hui, c'est fini (enfin, croit-il). "C'est dommage d'être arrivé au bout car j'aurais bien continué", confie le joueur.

Non, Romuald n'est pas un "geek". "On m'a souvent traité de geek, mais franchement non. D'ailleurs je n'aime pas du tout les jeux vidéo de ce genre en général", assure le jeune infirmier de 23 ans. Mais il y a eu l'exception qui est venu confirmer la règle: "Candy Crush, j'ai adoré!"

Cela fait maintenant une demi dizaine d'années que le jeu est sorti. C'était en novembre 2012. Et c'est seulement deux ans plus tard que Romuald a découvert le jeu aux bonbons. "À la base, via Facebook", se rappelle-t-il. Et cela a rapidement fait partie de son quotidien. "Je me levais, lisais les nouvelles sur internet et puis je jouais à Candy Crush." Parfois un peu, parfois beaucoup. "Tout dépend de la vitesse à laquelle je perdais mes vies. Parfois je ne passais que peu de niveau, parfois je jouais... dix heures sur une journée", décrit-il.


Une obsession ?

Une activité très prenante, mais qui, selon le jeune homme, n'a pas viré à l'obsession. "Je jouais durant mon temps libre. Quand ils n'ont rien à faire, certains trainent sur Facebook, moi je joue à Candy Crush. Je ne m'interdisais pas des sorties pour jouer, c'est vraiment quand j'avais du temps à tuer", assure-t-il.

Il reconnait tout de même avoir agacé un peu son entourage. "Quand je commençais une partie on  je la terminais souvent avant d'aller manger", concède-t-il. La personne avec qui il partage sa vie doit d'ailleurs être contente qu'il ait fini le jeu. "Oui, je pense bien", rigole-t-il. "C'est vrai que mon entourage trouvait que j'étais beaucoup sur mon GSM."


Sans jamais payer

Il y avait aussi les jaloux. "Il y a des gens qui me demandaient comment je faisais pour gagner tellement, ils pensaient que je payais. Mais jamais je ne payerais pour jouer!" Le secret est ailleurs. "C'est un jeu de réflexion. Il faut réfléchir sans se précipiter pour certaines combinaisons."

C'est comme ça qu'il est arrivé à boucler tous les niveaux (enfin, croyait-il). "J'étais dans mon salon. Normalement chaque semaine il y a quinze nouveaux niveaux dans le jeu, j'ai donc pensé que j'allais pouvoir rejouer. Mais cette fois j'ai reçu un message me disant que c'était fini et que j'étais arrivé au bout. J'étais content et triste à la fois." Le jeu faisait tellement partie de son quotidien qu'il lui manque parfois. "Il m'arrive d'ouvrir le jeu et d'oublier que je n'ai plus de niveau à accomplir." Il semble toutefois que le jeu ne soit pas terminé. Plusieurs joueurs ont contacté notre rédaction, déclarant qu'ils avaient été au-delà du niveau atteint par Romuald. Ce dernier devrait passer par un autre mode de connexion. "Pourriez vous passer le message à Romuald que Candycrush n’est pas fini. À la place de jouer par King, il doit se connecter par Facebook et là le jeu continue. Moi même, je suis au niveau 2911", a notamment indiqué une joueuse via le bouton orange Alertez-nous.

En cinq ans d'existence, le jeu a été téléchargé 2 milliards 700 millions de fois. Il compte 314 millions de joueurs à travers le monde. En Belgique, une personne sur trois y aurait déjà joué.

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