Avec l'interruption de beaucoup d'activités et la prolongation des vacances scolaires, les promeneurs sont attendus en nombre dans les différentes régions de notre pays. Les contrôles vont donc être renforcés en province du Luxembourg notamment. À Bouillon, le bourgmestre ne veut pas revoir les files qui se sont formées ce week-end en forêt et dans les lieux touristiques.
Aujourd'hui encore, des promeneurs sont présents dans la région mais ils sont évidemment beaucoup moins nombreux que ce week-end. Certains points touristiques étaient bondés comme en témoigne une photo prise par un guide nature sur une promenade très célèbre de la région. Une photo largement partagée sur les réseaux sociaux. "Cette photo est prise au pied de la première échelle, sur une passerelle au moment où je devais prendre cette première échelle. Tout le monde ralentissait et tout le monde a dû s'arrêter parce qu'il y avait cet embouteillage. On voit une file de gens, certains avec masques, d'autres sans masques", explique Thierry Gridlet, l'auteur de la photo.
Le but était simplement de se poser la question 'est-ce qu'il ne fallait pas un peu limiter l'accès à cette balade'
Il a depuis reçu de nombreux messages agressifs et d'insultes d'internautes en réponse à son cliché. Il tient à la replacer dans son contexte : "La question n'était pas du tout de faire une polémique et surtout de ne pas être une balance. Ce n'était absolument pas le but de cette photo. C'était simplement de se poser la question 'est-ce qu'il ne fallait pas un peu limiter l'accès à cette balade".
"Venant bien évidemment de toute la Belgique, ils ont tous eu la même idée, au même moment de venir aux mêmes endroits", constate de son côté le bourgmestre de Bouillon Patrick Adam. "Par rapport au contexte sanitaire, c'était beaucoup trop d'afflux à gérer en si peu de temps. Venir à quatre c'est autorisé. Mais avec des groupes de quatre ça se transforme vite en quarante ou cinquante. Je pense qu'il y a un rôle du chef de la police de venir fluidifier un peu ces flux là", estime-t-il.
Vos commentaires