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La commune de Mouscron a obtenu gain de cause auprès du Conseil d'Etat dans sa volonté de réduire la fréquentation du centre pour demandeurs d'asile "Le Refuge". Elle reste ouverte au dialogue avec l'Agence fédérale pour l'accueil des demandeurs d'asile (Fedasil) afin de trouver une solution.
Le Conseil d'Etat a débouté vendredi la demande de suspension d'extrême urgence introduite par Fedasil à l'égard de l'arrêté du 19 octobre pris par la bourgmestre de Mouscron Brigitte Aubert en vue de limiter la capacité d'accueil du Refuge, expliquaient les autorités communales dans un communiqué samedi. Tant chez Fedasil qu'à la commune de Mouscron, on indiquait dimanche vouloir encore examiner début de semaine prochaine la décision du Conseil d'Etat.
Mme Aubert a insisté sur la nécessité de garder le dialogue avec Fedasil et sur l'importance de mettre fin aux problèmes d'insécurité dans sa ville. "La question de l'ordre public et la sécurité de chacun (résidents, travailleurs, riverains,...) restent primordiales", indique la commune. Aujourd'hui, quelque 800 personnes séjournent au Refuge, un quota que la bourgmestre souhaite revoir à la baisse sans pour autant avancer d'objectif chiffré précis.