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Elisabeth Fritzl dévoile tout : violée devant ses enfants, attachée avec une laisse, l’innocence de sa mère, …

Âmes sensibles s’abstenir. Le magazine allemand Der Spiegel à paraître lundi consacre une longue enquête à l’affaire d’Elisabeth Fritzl. En se basant sur des compte-rendus d’enquête, le magazine dévoile de nombreux faits expliqués aux enquêteurs. On y apprend comment la jeune fille alors âgée de 19 ans s’est retrouvée séquestrée par son père ainsi que les circonstances dans lesquelles elle a été violée à maintes reprises. Elisabeth y disculpe également sa mère.

Elle ne savait rien de l’enfer que vivait sa fille

Elisabeth Fritzl "a clairement disculpé sa mère (Rosemarie) lors de son audition par la police", affirme le magazine. Elle a assuré que Rosemarie Fritzl "n'avait rien su de la séquestration, et n'avait rien à voir avec cela. Seul son père, et personne d'autre, lui avait fourni de la nourriture et des vêtements", écrit le magazine

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Attachée à un poteau avec des menottes, puis avec une laisse


La très longue séquestration a commencé précisément le 28 août 1984, le jour où Josef Fritzl a demandé à sa fille de l'accompagner à la cave pour l'aider à y porter une lourde charge, écrit le magazine. "Ce fut le dernier jour où elle vit le ciel, avant 24 ans". Les deux premiers jours, la jeune fille, alors âgée de 19 ans, a été attachée à un poteau avec des menottes. Puis, pendant les six mois suivants, "ou peut-être neuf", Josef Fritzel l'a attachée avec une laisse, "de manière à ce qu'elle puisse au moins atteindre les toilettes".

Les viols à répétition se passaient devant ses trois premiers enfants


Pendant les neuf premières années de sa séquestration, soit de 1984 à 1993, le cachot de la jeune fille ne se réduisait qu'à une seule pièce, ce qui implique que les "viols répétés commis par Josef Fritzl" sur sa fille Elisabeth aient eu lieu en présence des trois premiers enfants nés en 1988, 1990 et 1992 de cette relation incestueuse, écrit encore le magazine, citant le témoignage d'Elisabeth.

A Amstetten, les enquêteurs sont "accablés" par leur travail dans la cave


Les investigations dans la "cave de l'horreur" où Josef Fritzl a retenu et violé durant 24 ans sa fille, sont "accablantes" pour les enquêteurs, a indiqué ce samedi le responsable de l'enquête, Franz Polzer.

"Les travaux dans la cave sont accablants et oppressants pour les enquêteurs. Chaque objet leur rappelle ce qui s'est passé ici", a-t-il déclaré à l'agence APA. La police cherche depuis dimanche à comprendre quelles ont été, durant toutes ces années de séquestration, les conditions de vie d'Elisabeth Fritzl et de trois de ses enfants dans l'abri antiatomique souterrain transformé en prison par son père. Les enquêteurs cherchent notamment à établir comment la cave d'une soixantaine de mètres carrés, et dont la hauteur n'excède pas 1,70 m, était ventilée et si elle comprenait, comme l'a affirmé le suspect, un dispositif permettant de gazer les captifs s'ils tentaient quelque chose contre lui.

Soutient psychologique aux policiers

La police, qui a établi que la cave était fermée par deux portes blindées actionnées par une télécommande, est également à la recherche d'éventuelles pièces secrètes supplémentaires.

Le sentiment d'oppression dans la cave est accentué par le manque d'oxygène qui oblige les experts, lesquels travaillent avec des masques, à remonter régulièrement à l'air libre pour s'aérer, a précisé M. Polzer. La police a mis en place une cellule de soutien psychologique à leur intention, a-t-il souligné.

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