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DIRECT - Guerre en Ukraine: la Russie annonce des cessez-le-feu à partir de ce mardi matin

L'armée russe a annoncé l'ouverture lundi de plusieurs couloirs humanitaires et l'instauration de cessez-le-feu locaux pour évacuer des civils des villes de Kiev, Kharkhiv (nord-est), Marioupol (sud-est) et Soumy (nord-est). Mais la moitié de ces couloirs rejoignent la Russie ou le Bélarus. Le gouvernement ukrainien a aussitôt refusé les évacuations vers la Russie ou le Bélarus, estimant que ce n'était "pas une option acceptable".

LE DIRECT

21h53 -  Plus de 700 réfugiés ukrainiens enregistrés lundi à Bruxelles

L'Office des étrangers a enregistré lundi 740 réfugiés ukrainiens, indique en soirée un porte-parole. Ces personnes qui se sont signalées à Bruxelles s'ajoutent aux près de 700 qui avaient déjà été enregistrées vendredi et durant le week-end, ce qui porte leur total à plus de 1.400 (1.439) en l'espace de 4 jours.

Un endroit spécifique est prévu pour les personnes fuyant la guerre en Ukraine: l'ancien hôpital Jules Bordet, Boulevard de Waterloo, 121 à 1000 Bruxelles. L'enregistrement y est fait par l'Office des étrangers, et les personnes qui en ont besoin sont ensuite redirigées vers un hébergement d'urgence.  Pour éviter une surcharge, l'Office des étrangers demande aux personnes venues d'Ukraine qui ont déjà un logement en Belgique, par exemple auprès de membres de leur famille, de ne pas tout de suite venir s'enregistrer. De cette manière, la prise en charge est prioritaire pour les personnes sans piste de logement.  Une personne avec passeport biométrique ukrainien peut, sans visa, rester 3 mois dans l'UE. Il n'y a donc pas d'urgence à venir s'enregistrer, sauf en cas de besoin immédiat de logement, indique le porte-parole. L'UE ayant activé un mécanisme de protection temporaire, une grande part de la population ayant fui ces derniers jours la guerre en Ukraine peut bénéficier dans l'Union d'un statut immédiat de protection.

21h50 - Couloirs humanitaires: la Russie annonce des cessez-le-feu locaux en Ukraine à partir de 7h mardi

La Russie a annoncé lundi soir la mise en place de cessez-le-feu locaux dans plusieurs villes ukrainiennes à partir de 07H00 GMT mardi pour permettre l'évacuation de civils via des couloirs humanitaires.

"La Fédération de Russie annonce un cessez-le-feu à partir de 10H00, heure de Moscou (07H00 GMT) le 8 mars" pour l'évacuation des civils en provenance de Kiev, ainsi que des villes de Soumy, Kharkiv, Tcherniguiv et Marioupol, a indiqué la cellule du ministère russe de la Défense, chargée des opérations humanitaires en Ukraine, dans un communiqué cité par les agences de presse russes.

21h23 -  Le président ukrainien s'adressera au parlement britannique mardi

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky s'adressera au parlement britannique mardi à 17h heure locale (18h heure belge), a annoncé le président de la Chambre des communes, Lindsay Hoyle, lundi soir. L'entretien se déroulera par visioconférence.

"Les parlementaires veulent entendre directement le président, qui nous parlera depuis l'Ukraine, c'est donc une occasion importante pour la Chambre", a-t-il déclaré. La semaine dernière, M. Zelensky s'est adressé au Parlement européen par liaison vidéo.

20h52 - 60.000 personnes par jour à la gare Lviv, à l'ouest de l'Ukraine

Nos journalistes Loïc Parmentier et Thomas Decupère se trouvaient ce lundi soir à la gare de Lviv, où 60.000 personnes passent chaque jour pour quitter l'Ukraine. Des trains partent en effet jour et nuit pour la Pologne. Le couvre-feu n’est pas d’application pour les réfugiés qui attendent les trains pour fuir la guerre.


©RTL INFO 

20h25 - Un bus de 80 réfugiés ukrainiens arrive à Maaseik

Un bus transportant quelque 80 Ukrainiens arrivera vers 3h00 durant la nuit de lundi à mardi à Maaseik (Limbourg). Les dizaines de personnes fuyant la guerre seront emmenés vers des refuges situés dans le Limbourg ainsi qu'aux Pays-Bas. Il s'agit d'une initiative citoyenne.

La démarche humanitaire, belgo-néerlandaise, a été initiée par trois amis, Jurgen, Peer et Pelt. Une compagnie de bus néerlandaise s'est rendue à la frontière polono-ukrainienne pour y récupérer les réfugiés. Le bus reviendra à Maaseik avec des femmes, des enfants, des personnes âgées et même des animaux domestiques à son bord. "J'ai entendu des deux infirmières dans le bus qu'il y avait des conditions épouvantables là-bas, à la frontière. Il s'agit vraiment d'un chaos organisé", a témoigné Jurgen, ému par le récit des infirmières qui se trouvaient sur place. Les autorités locales ont prêté main forte à l'opération. Le maire de Kinrooi a notamment fourni une camionnette pour transporter certains des réfugiés à Kessenich, une autre ville du Limbourg prête à les recevoir. "Il y a quelques jours, l'initiative d'accueil collectif en était encore à ses balbutiements et maintenant, on parle de renouveler l'opération. J'ai déjà contacté quelques compagnies de bus qui ont trouvé des chauffeurs prêts à assurer ces trajets. J'espère que cela stimulera la solidarité", a conclu Jurgen.

20h09 - Les Etats-Unis mobilisent 500 soldats supplémentaires 

Les États-Unis ont décidé d'envoyer 500 soldats supplémentaires pour renforcer leur présence en Europe. Les militaires seront envoyés en Allemagne, en Grèce, en Pologne et en Roumanie, a déclaré lundi un haut responsable du département de la Défense lors d'une conférence téléphonique avec des journalistes.

Leur tâche sera notamment de renforcer la protection de l'espace aérien de l'Otan. Le déploiement n'a pas été déclenché par les développements du week-end concernant l'invasion de l'Ukraine par la Russie, a précisé le responsable. Les États-Unis ont déployé des milliers de troupes en Europe ces dernières semaines. Au total, environ 100.000 soldats américains sont stationnés temporairement ou de manière permanente en Europe.

19h27 - Les livraisons d'armes à l'Ukraine pourraient se compliquer

Les pays occidentaux ont jusqu'ici livré des armes à l'Ukraine avec succès, mais ce soutien pourrait se compliquer dans les prochains jours, a averti lundi la vice-secrétaire d'État américaine Wendy Sherman. "La communauté internationale a été très réactive et a trouvé des moyens d'acheminer le matériel" de guerre en Ukraine, "mais cela pourrait devenir difficile dans les prochains jours et nous devrons trouver d'autres voies", a estimé Wendy Sherman, sans donner davantage d'explications, devant la presse à Madrid. Plusieurs pays occidentaux ont envoyé à l'Ukraine des armes, des munitions et des financements depuis le début de l'invasion russe le 24 février.

19h20 - Négociations russo-ukrainiennes: "résultats positifs" selon Kiev, Moscou insatisfait

Un troisième round de négociations russo-ukrainiennes s'est achevé lundi soir au Bélarus, les Ukrainiens évoquant "certains résultats positifs" sur les couloirs humanitaires tandis que les Russes jugeaient cette session "pas à la hauteur des attentes".

"Nous avons obtenu certains résultats positifs concernant la logistique des couloirs humanitaires", a déclaré sur Twitter Mykhaïlo Podoliak, conseiller de la présidence ukrainienne et membre de la délégation présente aux pourparlers. "Des changements seront apportés, et on apportera une aide plus efficace aux personnes qui souffrent de l'agression de la Fédération de Russie", a-t-il ajouté.

Sur les questions-clé comme celles touchant à un cessez-le-feu "des dialogues intensifs vont continuer", a-t-il poursuivi. Sur ces points, il n'y a à ce jour "pas encore de résultats qui pourraient améliorer la situation", selon lui.

De son côté, le négociateur russe Vladimir Medinski a estimé que cette troisième session, qui s'est tenue à Belovejskaïa Pouchtcha, parc national à la frontière entre le Bélarus et la Pologne, n'avait pas été "pas à la hauteur des attentes". "Nous espérons que la prochaine fois, nous pourrons parvenir à une avancée plus importante", a-t-il dit lors d'un point de presse diffusé par la chaîne de télévision publique russe Rossia 24.

19h15 - Les différents fronts et les avancées de l'armée russe en Ukraine

17h33 - L'Union européenne lance l'examen des candidatures de l'Ukraine, de la Géorgie et de la Moldavie

L'Union européenne a lancé lundi la procédure pour l'examen des demandes d'adhésion de l'Ukraine, de la Géorgie et de la Moldavie, a annoncé la présidence française du Conseil de l'UE.

Les 3 pays ont déposé leur demande à la suite de l'invasion russe de l'Ukraine. La Commission européenne va devoir exprimer un avis officiel et les 27 devront ensuite décider s'ils accordent le statut de candidat aux demandeurs, avant des négociations longues et complexes.

16h49 - Les Affaires étrangères russes mettent en garde contre les livraisons d'armes occidentales

Le ministère russe des Affaires étrangères a une nouvelle fois mis en garde contre les livraisons d'armes occidentales à l'Ukraine et les possibles conséquences pour l'Otan. La livraison d'armes ou d'avions ne pourrait pas améliorer la situation humanitaire en Ukraine, a déclaré la porte-parole du ministère, Maria Zakharova lundi, citée par l'agence russe d'Etat Tass.

Au contraire, cela provoquerait une "évolution catastrophique de la situation non seulement en Ukraine, mais aussi dans les pays de l'Otan", a-t-elle souligné. Mme Zakharova a mis en garde contre un "effondrement global" si des armes occidentales tombaient entre les mains des combattants ukrainiens. La Russie mène depuis le 24 février une offensive militaire violente en Ukraine, faisant plusieurs centaines de morts.

16h35 - Au moins 13 morts dans le bombardement d'une boulangerie industrielle à l'ouest de Kiev

Au moins 13 personnes sont mortes lundi dans des bombardements qui ont touché une boulangerie industrielle à Makariv, à une cinquantaine de kilomètres à l'ouest de Kiev, ont indiqué les services de secours ukrainiens.

Dans un message sur Telegram, les services ont indiqué qu'environ 30 personnes se trouvaient dans le périmètre de la boulangerie au moment des bombardements. Le message a cependant été effacé peu après, sans autre précision.

16h15 - L'armée ukrainienne reprend le contrôle de l'aéroport de Mykolaiv 

Les troupes russes ont pénétré l'aéroport de Mykolaiv, dans le sud de l'Ukraine, selon les autorités locales. Les troupes ukrainiennes ont toutefois repris l'aéroport lundi, affirme le gouverneur de la région.

"Nous les avons chassés", a déclaré le gouverneur Vitaliy Kim dans un message vidéo. Aucun avion ne peut actuellement décoller. "Mais l'aéroport est à nous", a ajouté M. Kim. Quelques heures plus tôt, il avait déclaré que des forces russes avait pénétré l'aéroport, situé au nord de la ville. Toutes les autres attaques dans la région auraient été repoussées. Mykolaiv, ville stratégique de près de 500.000 habitants, est située près de l'embouchure du Boug dans la mer Noire. Si les troupes russes parvenaient à contourner ou à isoler la ville, la voie terrestre vers Odessa leur serait ouverte et cette importante ville portuaire du sud-ouest pourrait être coupée du reste du pays.

16h14 - Début d'une nouvelle session de négociations russo-ukrainiennes

La troisième session de négociations russo-ukrainiennes visant à trouver un règlement au conflit en Ukraine a commencé lundi soir au Bélarus, ont rapporté les agences de presse russes et bélarusse.

"Le troisième round de pourparlers a commencé à Belovejskaïa Pouchtcha", parc national à la frontière entre le Bélarus et la Pologne, a indiqué l'agence de presse bélarusse Belta sur son compte Telegram, en publiant une photo de délégations russe et ukrainienne assises à la table de négociations.

16h11 - Au moins 1,7 million de personnes ont fui l'Ukraine 

Quelque 1,7 million de personnes ont quitté l'Ukraine depuis le début de l'offensive militaire russe dans ce pays, d'après le dernier recensement de l'agence pour les réfugiés des Nations unies (UNHCR).

En une journée, ce nombre a augmenté de 200.000 personnes.  Des millions d'autres réfugiés pourraient quitter le pays dans les prochains jours "à moins qu'il n'y ait une fin immédiate à ce conflit insensé", a tweeté l'organisation.

15h38 - Les Etats-Unis déploient des troupes supplémentaires en Lituanie

Le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken a annoncé le déploiement de troupes américaines supplémentaires dans les pays baltes. Dans les prochains jours, 400 soldats devraient arriver en Lituanie, a-t-il déclaré lundi après une rencontre avec son homologue Gabrielius Landsbergis à Vilnius.

Après l'attaque russe contre l'Ukraine, les Etats-Unis avaient déployé environ 7.000 soldats supplémentaires en Europe. Une partie de ce contingent doit désormais être déployée en Lituanie, pays membre de l'UE et de l'Otan.

15h08 - Le négociateur russe accuse l'Ukraine de bloquer les "couloirs humanitaires"

Le représentant russe dans les pourparlers entre Moscou et Kiev a accusé lundi l'Ukraine d'empêcher l'évacuation de civils de zones de combats, assurant que l'instauration de couloirs humanitaires sera abordée lors de nouvelles négociations prévues lundi. "Les nationalistes ayant pris position dans les villes continuent d'y retenir des civils et les utilisent directement et indirectement, y compris comme bouclier humain, ce qui est bien sûr un crime de guerre", a affirmé Vladimir Medinski à la télévision publique russe.

15h - La délégation ukrainienne est arrivée au Bélarus pour négocier avec Moscou 

La délégation ukrainienne est arrivée lundi au Bélarus pour la troisième session de négociations avec des représentants de Russie visant à trouver une solution pour mettre fin au conflit armé en Ukraine, ont rapporté les agences de presse russes. "La délégation ukrainienne est arrivée à Belovejskaïa Pouchtcha (un parc national à la frontière entre le Bélarus et la Pologne) à bord de deux hélicoptères pour des négociations avec la Russie", a indiqué l'agence de presse officielle russe TASS.

14h36 - Macron dénonce "le cynisme moral et politique" de Poutine 

Le président français Emmanuel Macron a dénoncé lundi "le cynisme moral et politique" de Vladimir Poutine qui propose des couloirs humanitaires aux habitants de plusieurs villes d'Ukraine pour "les amener en Russie".

Ce qui est nécessaire, "ce ne sont pas simplement des couloirs, qui sont tout de suite menacés, ce n'est pas ce discours hyprocrite qui consiste à dire: +On va aller protéger les gens pour les amener en Russie+", a déclaré le président dans une interview à LCI, dont un extrait a été diffusé au Journal télévisé de 13H de TF1. "Tout ça n'est pas sérieux, c'est du cynisme moral et politique, qui m'est insupportable", a ajouté Emmanuel Macron.

14h35 - Charles Michel a appelé Poutine à garantir le passage de l'aide humanitaire

Le président du Conseil européen Charles Michel a annoncé lundi avoir demandé au président russe Vladimir Poutine de "cesser immédiatement les hostilités" en Ukraine et de "garantir le passage sûr de l'aide humanitaire", lors d'une conversation téléphonique. "L'UE condamne avec la plus grande fermeté l'agression menée par la Russie contre l'Ukraine", a indiqué sur Twitter le responsable belge, ajoutant avoir lors de sa discussion avec Vladimir Poutine "souligné la nécessité d'assurer la sûreté et la sécurité des installations nucléaires".

14h34 - Ukraine: Biden s'entretiendra avec Macron, Scholz et Johnson à 15h30

Le président américain Joe Biden s'entretiendra de la situation en Ukraine à 15h30 GMT avec le président français Emmanuel Macron, le chancelier allemand Olaf Scholz et le Premier ministre britannique Boris Johnson, a annoncé lundi la Maison Blanche.

Cet appel téléphonique aura lieu après une nouvelle nuit de violents bombardements de l'Ukraine par la Russie, et sur fond de débats entre Occidentaux sur les prochaines mesures à prendre contre Moscou.

13h15 - Résumé des dernières offensives russes

13h10 - Les habitants tentent toujours de fuir les combats

13h00 - Une route d'évacuation de Marioupol était "minée" affirme la CICR

Une route d'évacuation de Marioupol était "minée", a indiqué la Croix Rouge internationale lundi, après l'échec de tentatives pour évacuer des civils de ce port assiégé dans le sud-est de l'Ukraine, Kiev et Moscou s'accusant mutuellement de violer les conditions de l'évacuation.

Dominik Stillhart, directeur des opérations du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), a expliqué à la BBC au sujet des couloirs humanitaires que "le problème ou le défi est d'amener les deux parties à un accord qui soit concret, exploitable et précis".

"Nous leur parlons depuis des jours et des jours pour les amener à un accord suffisamment précis pour qu'il puisse ensuite être mis en oeuvre", a-t-il expliqué, soulignant que des problèmes persistaient, par exemple sur les itinéraires.

Citant une équipe du CICR qui se trouve à Marioupol, il a expliqué qu' "ils étaient prêts hier (dimanche) malgré le fait que ce que constituait l'accord n'était pas entièrement clair. Et dès qu'ils ont atteint le premier poste de contrôle, ils se sont rendus compte que la route qui leur était indiquée était en fait minée."

"C'est pourquoi il est si important que les deux parties aient un accord précis pour que nous puissions ensuite faciliter cela sur le terrain", a-t-il ajouté.

L'armée russe a annoncé l'ouverture lundi de plusieurs couloirs humanitaires et l'instauration de cessez-le-feu locaux pour évacuer des civils des villes ukrainiennes de Kharkhiv, Kiev, Marioupol et Soumy, en proie à de violents combats.

Moscou indique avoir transmis ces informations aux structures de l'ONU, de l'OSCE et du CICR.

12h50 - Rencontre des ministres des Affaires étrangères russe, ukrainien et turc samedi en Turquie

Le chef de la diplomatie turque Mevlüt Cavusoglu va tenir une réunion trilatérale samedi avec ses homologues russe et ukrainien à Antalya dans le sud de la Turquie, a-t-il annoncé lundi. "À la suite des initiatives de notre président et de nos intenses efforts diplomatiques, les ministres des Affaires étrangères de la Russie (Sergueï Lavrov) et de l'Ukraine (Dmytro Kuleba) ont décidé de se réunir avec ma participation en marge" du Forum diplomatique d'Antalya, a précisé M. Cavusoglu dans un message sur Twitter. 

12h45 - La Lituanie presse Washington de durcir sa position face à Moscou

La Lituanie a exhorté lundi le secrétaire d'État américain Antony Blinken, en visite à Vilnius, à durcir l'attitude des États-Unis face à l'invasion russe en Ukraine, au cas où les forces de Moscou iraient plus loin. Le président russe Vladimir Poutine "ne s'arrêtera pas en Ukraine", a dit le président lituanien Gitanas Nauseda à M. Blinken. "Notre devoir et notre obligation collectifs sont d'aider (...) les Ukrainiens par tous les moyens disponibles", a déclaré M.Nauseda. "Et quand je dis tous, je veux vraiment dire tous. Si vous ne le faites pas, vous allez vers une troisième guerre mondiale." M. Blinken a salué le soutien de la Lituanie à l'Ukraine et réitéré le soutien de Washington à l'Otan, dont la Lituanie est membre. Il a cherché à rassurer le pays quant au soutien défensif américain, alors que les forces russes continuent d'attaquer l'Ukraine. "Personne ne devrait douter de notre état de préparation. Personne ne devrait douter de notre détermination", a-t-il déclaré. "Une attaque contre un (membre de l'Otan) est une attaque contre tous", a-t-il réaffirmé. Mais, lorsqu'on lui a demandé si les États-Unis s'engageraient à baser en permanence des troupes américaines dans le pays, il a répondu que l'idée était à l'étude. Son homologue lituanien Gabrielus Landsbergis a remercié M. Blinken pour le renforcement des troupes de l'Otan en Europe de l'Est, mais a ajouté : "Nous devons assurer la sécurité des États baltes".

Vilnius était la première étape balte du responsable américain qui, après être passé par Bruxelles, a visité la Pologne, se rendant à la frontière de l'Ukraine que viennent de traverser plus d'un million de réfugiés fuyant les combats, et la Moldavie. Tous ses interlocuteurs ont pressé Washington de renforcer son soutien à l'armée ukrainienne et fournir davantage d'aide financière pour répondre à l'urgence humanitaire. Le secrétaire d'État a également déclaré que Washington continuerait avec ses alliés d'intensifier la pression sur la Russie jusqu'à ce que Moscou mette fin à l'invasion. "Et que ce soit une semaine, que ce soit un mois, que ce soit plus long, je suis absolument convaincu que l'Ukraine l'emportera", a-t-il déclaré.  

12h25 - Solvay suspend ses activités en Russie et fait un don d'un million d'euros

Solvay a décidé de suspendre ses opérations et tout nouvel investissement en Russie à la suite de l'invasion de l'Ukraine, fait savoir l'entreprise belge dans un communiqué lundi. Solvay suspendra également les paiements de dividendes provenant de Rusvinyl, une coentreprise 50/50 (joint venture) indépendante en Russie, précise-t-elle également.

Le Fonds de solidarité Solvay a, par ailleurs, fait don d'un million d'euros à la Croix-Rouge belge et internationale pour soutenir les soins et secours apportés aux civils en Ukraine. Il s'agit notamment de fournir un accès à l'eau potable, aux médicaments et aux équipements médicaux, de réparer les infrastructures vitales et d'améliorer les conditions de vie des familles. Solvay s'est également engagé à doubler les dons privés émanant de ses employés afin de répondre aux besoins humanitaires croissants, indique-t-elle dans le communiqué. "La sécurité de nos collègues dans la région a été notre priorité absolue ces derniers jours et nous voulons aussi soutenir plus largement les efforts humanitaires, afin de soulager les souffrances de tous ceux qui sont affectés par cette crise", a déclaré Ilham Kadri, CEO de Solvay. "Nous soutenons tous nos employés, et particulièrement nos collègues en Ukraine et en Russie face à cette crise sans précédent. Nous leur fournirons tout le soutien nécessaire, y compris le maintien de leurs salaires et avantages et nous les remercions tous pour leur engagement et leur résistance", a-t-elle ajouté. 

11h55 - Plus d'un million de personnes se sont réfugiées en Pologne depuis le début de la guerre

Plus d'un million de réfugiés provenant de l'Ukraine voisine sont entrés en Pologne depuis le début de l'invasion russe, ont indiqué les gardes-frontières polonais. Rien que dimanche, 142.300 personnes ont franchi la frontière, ont rapporté les autorités sur Twitter. Il s'agit du nombre le plus élevé pour une seule journée depuis le début de la guerre. Les informations fournies par le ministère polonais des Affaires étrangères montrent que la majorité sont des citoyens ukrainiens, mais des personnes originaires d'Ouzbékistan, de Biélorussie, d'Inde, du Nigéria, du Maroc, des États-Unis et d'autres pays font également partie des réfugiés qui ont fui le conflit.

11h20 - Macron a demandé l'ouverture de couloirs humanitaires... mais pas vers la Russie

La France n'a pas demandé l'ouverture de couloirs humanitaires en Ukraine vers la Russie et le Bélarus, comme l'a dit Moscou, a indiqué lundi la présidence française, en insistant sur la nécessité de "respecter le droit international", notamment dans la protection des populations civiles. Au lendemain d'un entretien téléphonique entre le président français Emmanuel Macron et son homologue russe Vladimir Poutine, l'Elysée rappelle que la demande de Paris "comme du reste des alliés et partenaires est que l'offensive russe cesse". Mais "tant que l'offensive est en cours, car les Russes refusent d'y mettre un terme", il faut "respecter le droit international humanitaire, la protection des populations civiles et l'acheminement de l'aide", ajoute la présidence. Emmanuel Macron a dit à Vladimir Poutine que "cela signifiait que la protection des civils devait être organisée et que l'accès humanitaire devait être permis", selon un conseiller, en rappelant "à chaque fois que c'est la Russie qui fait la guerre à l'Ukraine et pas l'Ukraine qui fait la guerre à la Russie". L'Elysée souligne que M. Macron n'a pas demandé que des couloirs humanitaires soient ouverts vers la Russie.

11h10 - Le maire d'une municipalité proche de Kiev abattu par les Russes, selon les autorités

Le maire d'Hostomel, une municipalité située au nord-ouest de Kiev, a été délibérément abattu par les troupes russes, ont indiqué les autorités locales lundi sur Facebook. Youri Prylypko "distribuait du pain et des médicaments à la population lorsqu'il a été tué", comme deux autres collaborateurs, selon le conseil communal. La Russie n'a pas réagi à ces déclarations, qui n'ont par ailleurs pas pu être vérifiées indépendamment. Depuis l'invasion de l'Ukraine par la Russie il y a une semaine et demie, Hostomel s'est vidée de la plupart de ses 16.000 habitants pour fuir l'avancée russe.

10h40 - Kiev refuse les couloirs humanitaires vers le Bélarus et la Russie proposés par Moscou

Kiev refuse les couloirs humanitaires vers le Bélarus et la Russie proposés par Moscou pour l'évacuation des civils de villes bombardées, a annoncé lundi la vice-Première ministre ukrainienne Iryna Verechtchouk. "Ce n'est pas une option acceptable", a-t-elle déploré. Selon elle, les civils appelés par les Russes à être évacués des villes de Kharkiv, Kiev, Marioupol et Soumy "n'iront pas au Bélarus pour ensuite prendre l'avion et aller en Russie".

10h15 - Neuf personnes tuées dans le bombardement de l'aéroport de Vinnytsia

Neuf personnes ont été tuées dimanche dans le bombardement par l'armée russe de l'aéroport de Vinnytsia, à quelque 200 km au sud-ouest de Kiev, ont annoncé lundi les secours ukrainiens. "Lundi, à 05H00 GMT (06H00 HB), quinze personnes ont été dégagées des décombres, dont neuf personnes décédées: cinq civils et quatre soldats", ont-ils indiqué sur Telegram, précisant que "les recherches continuaient" pour retrouver d'autres victimes éventuelles.

09h45 - L'Ukraine introduit des quotas d'exportation de certains produits agricoles

Le gouvernement ukrainien a introduit des restrictions à l'exportation de certains produits agricoles pour 2022, en pleine invasion russe, a indiqué l'agence de presse Interfax Ukraine, citant une décision des autorités. Selon un décret publié dimanche soir, une licence décernée par les autorités est désormais nécessaire pour exporter le blé, la viande de volaille, les oeufs, l'huile de tournesol. Des quotas ont également été introduits pour l'exportation de bétail, de viande de bétail, de sel, sucre, avoine, sarrasin, seigle, millet. L'Ukraine est un producteur agricole de rang mondial. L'offensive militaire russe en cours perturbe les exportations et menace les cours des produits agricoles, la Russie et l'Ukraine étant deux pays majeurs dans l'approvisionnement de matières premières agricoles. Dans la flambée générale des matières premières provoquée par les combats en Ukraine, le blé et le maïs ont également battu des records sur le marché européen. 

09h20 - Plus de 5.000 manifestants pacifistes arrêtés hier en Russie

Au moins 5.000 personnes manifestant sans autorisation contre l'intervention militaire en Ukraine ont été arrêtées dimanche dans 69 villes de Russie, a indiqué lundi l'ONG OVD-Info, spécialisée dans le suivi des manifestations. Il s'agit d'un nombre d'une ampleur inédite en une seule journée, bien plus que lors de la vague de protestations début 2021 à travers le pays contre l'emprisonnement de l'opposant Alexeï Navalny. Ce dernier, depuis sa prison, a appelé les Russes à se réunir tous les jours sur la place principale de leur ville pour réclamer la paix en Ukraine, malgré la menace de lourdes peines de prison. Quelque 2.300 personnes ont été interpellées rien qu'à Moscou dimanche, et 1.253 à Saint-Pétersbourg, selon OVD-Info. Au moins 320 d'entre elles ont passé la nuit au poste de police, toujours selon la même source. Des actions ont aussi eu lieu dans des dizaines de villes moyennes partout dans le pays. Plusieurs militants ont publié des vidéos montrant des interpellations brutales, à coups de pied et de matraque.

Pour dissuader toute critique, les autorités russes ont adopté vendredi une loi réprimant "les informations mensongères" sur les activités de l'armée russe en Ukraine. Selon ce texte, les peines encourues vont d'amendes à 15 ans de prison. Ceux qui manifestent ou appellent à manifester contre la présence militaire russe en Ukraine s'exposent aussi à des amendes, conformément à un nouvel article du code administratif qui interdit les actions publiques "discréditant les forces armées". En cas de récidive, ces infractions peuvent être passibles de trois ans de prison. Ces dernières années, des dizaines de manifestants ont par ailleurs été condamnés à de sévères peines d'emprisonnement pour "violences contre la police", des motifs considérés par nombre d'ONG comme inventés ou fortement exagérés.

08h55 - La Chine ne lâchera pas Poutine

L'amitié entre Pékin et Moscou est "solide comme un roc" a assuré ce lundi le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, en dépit de la condamnation internationale de l'invasion russe de l'Ukraine. "L'amitié entre les deux peuples est solide comme un roc et les perspectives de coopération future sont immenses", a affirmé devant la presse M. Wang, précisant que la Chine était prête à participer "en cas de besoin" à une médiation internationale pour résoudre le conflit en Ukraine.

08h45 - Médecins du Monde envoie des équipes aux frontières

Plusieurs équipes de Médecins du Monde seront déployées dès cette semaine aux frontières polonaises, slovaques, hongroises, roumaines et moldaves, afin d'évaluer les besoins des populations déplacées et d'apporter une aide médicale d'urgence, indique lundi l'ONG. Celle-ci lance un appel aux dons. "Dès les premières hostilités, Médecins du Monde a tout mis en œuvre pour protéger ses équipes présentes sur place depuis 2015 et a réduit les activités pour sécuriser matériel et personnel", précise l'organisation. Médecins du monde appelle les parties au conflit "à protéger les personnes et les installations civiles, telles que les écoles et les hôpitaux, conformément au droit international humanitaire". L'ONG participe par ailleurs à l'appel conjoint aux dons du Consortium 1212 pour l'Ukraine. 

06h50 - Moscou annonce ouvrir plusieurs couloirs humanitaires

L'armée russe a annoncé l'ouverture lundi de plusieurs couloirs humanitaires et l'instauration de cessez-le-feu locaux pour évacuer des civils des villes ukrainiennes de Kharkhiv, Kiev, Marioupol et Soumy, en proie à de violents combats.

"Les forces russes, dans un but humanitaire, déclarent un 'régime de silence' à partir de 10H00 le 7 mars et l'ouverture de couloirs humanitaires", a indiqué le ministère russe de la Défense dans un communiqué. Le communiqué ne précise pas si les couloirs ouvriront à l'heure locale en Ukraine (09H00 HB) ou à celle de Moscou (08H00 HB) et combien de temps ils resteront ouverts.

L'armée russe a indiqué qu'elle allait ouvrir un couloir entre la capitale Kiev et la ville bélarusse de Gomel, non loin de la frontière ukrainienne.

Selon cette source, deux autres couloirs partiront de Marioupol et permettront soit une évacuation en direction de la Russie jusqu'à la ville de Rostov-sur-le Don, soit vers l'Ouest jusqu'à la ville ukrainienne de Zaporojie.

Moscou a précisé qu'un autre couloir partira de Kharkiv jusqu'à la ville russe de Belgorod.

Enfin, deux trajets doivent permettre aux civils de quitter la ville ukrainienne de Soumy : soit vers Belgorod en Russie, soit vers Poltava en Ukraine.

Moscou indique avoir transmis ces informations aux structures de l'ONU, de l'OSCE et du CICR.

L'armée russe précise que cette décision a été prise après une "demande personnelle" du président français Emmanuel Macron adressée à son homologue russe Vladimir Poutine. Les deux dirigeants se sont entretenus pendant deux heures dimanche par téléphone.

Ces derniers jours, deux tentatives pour évacuer des civils du port assiégé de Marioupol, dans le sud-est de l'Ukraine, ont échoué, Kiev et Moscou s'accusant mutuellement de violer les conditions de l'évacuation.

Cette annonce intervient alors qu'un troisième round de pourparlers entre Kiev et Moscou doit avoir lieu lundi, selon Kiev.

06h40 - L'armée russe continue de bombarder Kharkiv

L'armée russe poursuivait ce lundi son offensive tous azimuts en Ukraine, bombardant la deuxième ville du pays Kharkiv et tentant d'encercler la capitale Kiev où les sirènes d'alerte aérienne ont retenti à l'aube. "L'ennemi continue l'opération offensive contre l'Ukraine, en se concentrant sur l'encerclement de Kiev, Kharkiv, Tcherniguiv (nord), Soumy (nord-est) et Mykolaïev (sud)", a indiqué l'état-major ukrainien dans un communiqué. Les forces russes "accumulent leurs ressources pour lancer un assaut sur Kiev", a-t-il ajouté.

Les sirènes d'alerte anti-bombardement ont retenti lundi à l'aube à Kiev, Tcherniguiv, Mykolaïev et Vinnytsia (à 200 km au sud-ouest de Kiev), ont rapporté les médias ukrainiens. Dans la capitale, l'armée se tenait prête à détruire le dernier pont reliant la ville à son arrière-pays à l'ouest pour freiner la progression des chars russes. "Si nous recevons l'ordre d'en haut, ou si nous voyons les Russes avancer, nous le ferons sauter... avec le plus grand nombre de chars ennemis possible", a déclaré à l'AFP le sergent "Casper", d'une unité de volontaires ukrainiens.

Par ailleurs, à Lougansk, contrôlée par les séparatistes russes dans l'est de l'Ukraine, une forte explosion a provoqué ce lundi un incendie dans un dépôt de pétrole, selon l'agence de presse russe Interfax.

06h15 - L'Australie demande à la Chine de s'éloigner de Poutine... et ce n'est pas gagné

Le Premier ministre australien Scott Morrison a estimé lundi que la Chine se trouve face à "l'heure du choix" devant l'invasion de l'Ukraine par la Russie et a exhorté Pékin à mettre fin à son soutien politique et économique tacite à la guerre. "Aucun pays n'aurait plus grand impact en ce moment sur l'agression violente de la Russie envers l'Ukraine que la Chine", a déclaré M. Morrison à l'Institut Lowy, un groupe de réflexion sur la politique étrangère basé à Sydney. Scott Morrison a sommé la Chine de faire pression sur son allié russe et prouver qu'elle est attachée à la paix mondiale et au principe de souveraineté. Mais les présidents Vladimir Poutine et Xi Jinping se sont rencontrés à Pékin quelques jours avant le début de la guerre en Ukraine, scellant une amitié "sans limites". Depuis, la Chine a évité de critiquer ouvertement la guerre, a exprimé sa sympathie pour la Russie et refusé de se joindre aux sanctions occidentales. M. Morrison a accusé Pékin de lancer une "bouée de sauvetage économique" à la Russie en assouplissant les restrictions commerciales sur les importations de blé russe. "Aujourd'hui, nous entendons même parler de la participation potentielle d'UnionPay, depuis la Chine, au soutien d'un système de paiement en Russie", a-t-il déclaré. Des banques russes ont annoncé dimanche travailler à l'émission de cartes bancaires du réseau chinois UnionPay pour répondre à la décision des géants Visa et Mastercard de suspendre leurs opérations avec la Russie.

05h45 - La Russie exclue d'Interpol ?

Plusieurs pays occidentaux, dont la Grande-Bretagne et les Etats-Unis, ont demandé à Interpol de suspendre la Russie des rangs de cette organisation internationale de coopération policière, a indiqué la ministre britannique de l'Intérieur, Priti Patel. Le Canada, l'Australie et la Nouvelle-Zélande ont aussi réclamé "la suspension immédiate de l'accès de la Russie à tous les systèmes" de l'organisation qui regroupe 194 pays membres, a tweeté Mme Patel. "Les actes de la Russie constituent une menace directe pour la sécurité des individus et la coopération internationale en matière d'application de la loi", a-t-elle ajouté.

05h40 - Le Japon va aussi aider l'Ukraine

En dépit de sa constitution pacifique, le Japon compte mettre à disposition de l'Ukraine, envahie par la Russie, des casques, munitions, gilets pare-balles et autres nécessités. "Je tiens à livrer les fournitures nécessaires dès que possible", a déclaré le Premier ministre Fumio Kishida au parlement lundi, selon les médias japonais. La communauté internationale est unie dans son soutien à l'Ukraine et prend des mesures "sans précédent", a noté M. Kishida. Il souhaite donc que le Japon contribue aussi. M. Kishida s'est entretenu avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky et a affirmé que le Japon verserait 90 millions d'euro pour contribuer à l'aide humanitaire. Ce montant porte aussi sur la fourniture de matériel de protection, comme des casques et gilets pare-balles, mais aussi des tentes et vêtements chauds. Selon le gouvernement japonais, cette décision ne va pas à l'encontre de la constitution, alors que l'article  9 permet de participer à des règlements de conflits internationaux.

05h20 - La Russie recrute des combattants syriens

La Russie recrute des Syriens entrainés aux combats urbains pour son offensive en Ukraine, rapporte le quotidien américain The Wall Street Journal, citant des sources dans l'administration américaine. Selon ces responsables, la Russie a besoin de tels Syriens expérimentés alors que l'invasion de l'Ukraine se déroule de plus en plus dans des terrains urbains. Les Syriens devraient aider les Russes à s'emparer de la capitale ukrainienne, Kiev. Il n'est pas encore déterminé combien de combattants ont été enrôlés depuis la Syrie par Moscou, mais certains d'entre eux seraient déjà présents en Russie pour se préparer à joindre les combats. Ces responsables américains ne voulaient pas déterminer au quotidien le rôle précis que ces combattants syriens pourraient jouer. The Wall Street Journal cite en outre des informations publiées sur un site d'information syrien, qui avancent que la Russie offre aux volontaires syriens entre 200 et 300 dollars (185 euros et 275 euros environ) pour "aller en Ukraine et être déployés comme gardiens" pour une période allant jusqu'à six mois. L'armée russe ne cherche pas seulement l'appui de Syriens, mais a aussi incorporé des soldats tchétchènes dans ses forces armées en Ukraine.

05h00 - Zelensky critique l'occident pour son silence face à une nouvelle menace de Poutine

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a critiqué les dirigeants occidentaux pour leur manque de réaction face à la menace d'attaque par la Russie d'un complexe industriel militaire ukrainien. "Pensez au sentiment d'impunité des envahisseurs", a pointé M. Zelensky dans une vidéo postée sur son compte Telegram. "Je n'ai pas entendu de réaction d'aucun dirigeant mondial aujourd'hui... pas un mot, comme si les dirigeants occidentaux avaient disparu ce soir", a poursuivi le président ukrainien. Dimanche, Moscou a annoncé que ses forces armées avaient l'intention de viser un complexe industriel militaire ukrainien avec des armes de précision. M. Zelensky a souligné que des milliers de personnes sont employés dans ces usines, qui sont installées dans des villes où des centaines de milliers de résidents vivent. "L'audace de l'agresseur est un signal clair à l'Occident que les sanctions imposées à la Russie ne sont pas suffisantes", a poursuivi M. Zelensky.

04h30 - La Russie se prépare à envahir Kiev

L'état-major général des forces armées ukrainiennes a déclaré que les troupes russes se préparaient à prendre d'assaut la capitale ukrainienne Kiev, dans un bulletin publié à l'aube lundi, cité par l'agence de presse allemande dpa. Selon l'état-major ukrainien, les troupes russes visent à prendre le contrôle entier des villes d'Irpin et Bucha, juste en dehors de Kiev. Les troupes russes tentaient aussi de "fournir un avantage tactique pour atteindre la périphérie à l'est de Kiev via les districts de Brovarsky et Boryspil", selon ce bulletin. "Une très large quantité d'équipements russes et de troupes ruses est concentrée à l'approche de Kiev", a aussi déclaré le conseiller du ministère ukrainien de l'Intérieur, Vadym Denysenko, à la télévision ukrainienne, cité par le portail d'information Ukrayinska Pravda "Nous comprenons que la bataille pour Kiev est une bataille clé, qui sera menée dans les jours prochains", a-t-il ajouté.

03h30 - PwC et KPMG quittent la Russie

Deux des quatre grands cabinets de consultance connus sous l'appellation des "Big four", PricewaterhouseCoopers et KPMG, ont décidé de quitter la Russie. PricewaterhouseCoopers (PwC) a annoncé avoir décidé de ne plus avoir de firme affiliée en Russie. "Nous continuons à être tous choqués et horrifiés par la guerre que le gouvernement russe impose à l'Ukraine et à sa population", a fait savoir le président de la multinationale Bob Moritz dans une déclaration. "Notre objectif principal a été d'aider les collègues ukrainiens et de soutenir les efforts humanitaires pour aider la population d'Ukraine". M. Mortiz a annoncé dans ces circonstances qu'il avait été décidé que "PwC ne devrait pas avoir de firme affiliée en Russie et que par conséquent PwC Russie va quitter le réseau". Celui-ci comporte 3.700 collègues dans le pays.

Le siège de KPMG, situé aux Pays-Bas, a aussi annoncé se retirer de la Russie et du Bélarus. "Nous estimons que nous avons une responsabilité, de même que d'autres entreprises multinationales de répondre au gouvernement russe pour son attaque militaire en Russie", a fait savoir l'entreprise. KPMG emploi 4.500 employés en Russie et au Bélarus, si bien que la société a fait part dans un message posté sur Twitter qu'il était "incroyablement difficile de mettre un terme à notre relation de travail avec eux, alors que certains faisaient partie de KMPG depuis des décennies".

Les deux autres membres du quatuor des "Big four" sont Deloitte et Ernst & Young.

02h16 - Attaque russe sur la tour de la télévision de Kharkiv

La tour de la télévision de la ville de Kharkiv, deuxième ville d'Ukraine située à 50 km de la frontière russe (est), a été endommagée lors d'une attaque russe, selon des sources ukrainiennes. La retransmission télévisée n'est donc plus possible à l'heure actuelle de manière temporaire, selon le chef de l'administration militaire régionale, Oleh Synyehubov. Moscou a lancé des attaques mardi visant l'infrastructure d'information des services secrets ukrainiens. Selon ces services, un centre de recherche de Kharkiv a aussi été visé par des roquettes, qui ont causé de vastes dégâts. La Russie n'a pas à ce stade confirmé les attaques dans cette ville à l'est de l'Ukraine. Cette métropole restait la cible d'intenses bombardements. Selon un journaliste de l'AFP, des raids aériens ont notamment visé un complexe sportif d'une université de Kharkiv et des immeubles civils.

Selon la Russie, ce seraient les services de sécurité ukrainiens (SBU) et les nationalistes ukrainiens qui chercheraient à provoquer une fuite radioactive à Kharkiv pour ensuite en accuser Moscou. Dans un communiqué cité par les agences de presse russes, le ministère russe de la Défense a prêté au SBU et aux nationalistes du "bataillon Azov" l'intention de faire exploser un réacteur nucléaire utilisé pour des expériences scientifiques dans l'Institut des sciences physiques à Kharkiv, "et d'accuser les forces armées russes d'avoir effectué un tir de missile".

01h30 - Un journaliste suisse blessé par des tirs russes

Un journaliste suisse indépendant a été blessé dans la région de Mykolaiv, dans le sud de l'Ukraine. Il a été admis dans un hôpital de Kirovograd, selon un portail d'information en ligne ukrainien, Ukraina Pravda. Le journaliste se trouvait dans une voiture circulant en direction de Nikolaev lorsqu'il a été touché par des tirs russes. Le véhicule portait l'inscription "Presse", selon le journaliste, cité par le journal. Le journaliste a été blessé au visage et à l'avant-bras. Un passeport, 3.000 euros en liquide, des effets personnels, un casque, du matériel photographique et un ordinateur portable lui ont été retirés après un contrôle. Mykolaiv est une ville portuaire sur la mer noire. Elle est située entre la ville de Kherson, au sud-est, qui a fait l'objet de violents combats, et Odessa, au sud-ouest.

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