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On a retrouvé des seringues dans les chambres d'hôtel des terroristes: pour la fabrication des explosifs ou pour se droguer?

L'homme le plus recherché d'Europe pour sa participation présumée aux attentats de Paris et du Stade de France, Salah Abdeslam, avait réservé deux chambres d'hôtel à Alfortville, dans la commune tranquille du Val-de-Marne (Île-de-France), pour préparer les attentats de Paris, rapportent plusieurs médias français mardi.

Le Molenbeekois, qui est soupçonné d’avoir été le logisticien des attaques, avait loué les chambres 311 et 312 d’un hôtel d’Alfortville, dans le Val-de-Marne, au sud-est de Paris. Dans ces chambres, le journal a découvert, outre des cartons de pizza vides et quelques snacks, un lot de seringues, des aiguilles courtes et des fils d’intubation. Ce matériel était éparpillé au milieu de la table du salon.

Selon Le Point, à l'origine de l'information, Salah Abdeslam était arrivé avec ses complices deux jours avant de perpétrer leur massacre de masse. Samedi soir, les enquêteurs ont perquisitionné les deux chambres où six personnes auraient pu séjourner. L'hôtel n'est pas équipé de caméras de vidéosurveillance. La police judiciaire a relevé les traces ADN des occupants et a saisi le disque dur de l'ordinateur de la réception, selon l'hebdomadaire français. Parmi les objets trouvés sur place figuraient "un lot de seringues, un jeu d'aiguilles courtes et des fils d'intubation éparpillés au milieu de la table ronde du salon", ajoute Le Point. S'il s'agit de seringues destinées à fabriquer des explosifs, il n'est pas impossible qu'elles aient été utilisées par les terroristes pour se droguer avant l'attaque, rapportent plusieurs médias. Les analyses confiées à la police technique et scientifique devront déterminer à quoi exactement ont servi ces instruments médicaux.

Pour fabriquer les ceintures d'explosifs ou pour se droguer

La police devra déterminer à quoi ont peu servir ces instruments. Deux hypothèses se dégagent. Soit ils ont servi à préparer (ou finaliser) les ceintures d’explosifs. Soit les kamikazes se sont drogués avant leurs attaques. Le Point rappelle un témoignage qui, après coup, irait dans le sens de la prise de puissants produits stupéfiants. "Ils avaient des têtes de morts-vivants", avait déclaré cette personne qui avait remarqué "le manège des kamikazes stationné durant plusieurs heures devant la salle de concert."

Samedi soir, les enquêteurs de la brigade criminelle de Paris ont par ailleurs perquisitionné les kots où six personnes auraient pu séjourner, toujours selon le journal. La police judiciaire a relevé les traces ADN dans ces lieux.


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