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VIDEO de l'attaque en France: un forcené fonce sur des militaires pour les "tuer"

Un homme a foncé vendredi au volant de sa voiture sur quatre soldats en faction devant la grande mosquée de Valence, provoquant une riposte des militaires qui ont blessé le chauffeur. Interrogé ce samedi, il a déclaré, de manière "confuse", avoir voulu "tuer" des soldats ou "être tué" par eux, a déclaré samedi le procureur de Valence.

Les enquêteurs tentent ce samedi d'établir pourquoi un automobiliste a foncé la veille sur quatre militaires en faction devant la mosquée de Valence (Drôme), avant d'être maîtrisé. Sérieusement blessé au bras et à la jambe, cet homme de 29 ans, originaire de Bron (banlieue lyonnaise) et inconnu des services de police, a été hospitalisé à Valence pour y être opéré. "Son pronostic vital n'est pas engagé", selon les ministères de la Défense et de l'Intérieur.


Des propos "confus"

La "piste terroriste est actuellement écartée" et "rien ne renvoie sur l'appartenance à un réseau quelconque", a toutefois ajouté Alex Perrin au cours d'une conférence de presse, évoquant le "comportement d'un individu solitaire". Lors de sa prise en charge par les secours, l'agresseur a tenu "des propos confus", faisant part de "sa volonté de se faire tuer par des militaires" au motif que ceux-ci "tuaient les gens", "une façon pour lui de se présenter comme un martyr", a encore dit le magistrat.

Cet homme de 29 ans, un Français d'origine tunisienne, n'était connu ni de la police, ni de la justice, ni des services de renseignements. Même s'il y a des interrogations sur sa santé mentale, il n'a pas non plus "de passé psychiatrique" connu, a précisé le procureur.

"Ses motivations sont pour l'instant inexplicables"

Vendredi en début d'après-midi, il a foncé à deux reprises sur quatre militaires en faction devant la grande mosquée de Valence. Ceux-ci avaient riposté avant de le neutraliser. Sérieusement blessé au bras et à la jambe, l'agresseur a été hospitalisé à Valence. Placé en garde à vue, il était interrogé par les enquêteurs samedi après-midi.

D'après M. Perrin, il s'agit "d'un musulman pratiquant, mais pas radical". Habitant dans la banlieue de Lyon (centre-est), sans emploi, il était à Valence "depuis plusieurs jours", car il "était venu voir sa belle-famille"."Ni arme, ni document en relation avec une éventuelle appartenance à un radicalisme religieux ou à des mouvances terroristes" n'ont été retrouvés dans son véhicule ou à son domicile. Son matériel informatique est toujours en cours d'exploitation. "Ses motivations sont pour l'instant inexplicables", a relevé M. Perrin, en soulignant toutefois que, lors de l'assaut, "il aurait notamment proféré ' Allah est grand', ce qui montre un lien avec une certaine religiosité".

Lors de l'agression, un des militaires a été touché par le véhicule au genou et à un tibia. Un fidèle âgé a aussi été légèrement blessé à une jambe par une balle perdue et a dû être opéré. 

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