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Le vaccin de Janssen (Johnson & Johnson) contre la Covid-19 fait l'objet d'un examen spécifique de l'Agence européenne du médicament (EMA) pour des cas thromboemboliques signalés après son administration, a annoncé l'Agence vendredi.
Quatre cas graves de caillots sanguins inhabituels associés à un faible taux de plaquettes sanguines lui ont été rapportés. L'un est survenu lors d'un essai clinique et les trois autres dans le cadre de la vaccination aux États-Unis. Un de ces cas a été mortel.
Actuellement, le vaccin Janssen n'est utilisé qu'aux États-Unis, dans le cadre d'une autorisation provisoire. Sa mise sur le marché dans l'Union européenne a été autorisée le 11 mars dernier, mais son déploiement n'a pas encore débuté. Le Janssen est particulièrement attendu dans les prochaines semaines par les autorités parce qu'il ne nécessite qu'une seule dose.
L'examen actuel ne signifie pas qu'il existe un lien causal entre le vaccin et les cas thromboemboliques observés, note l'EMA. Son Comité d'évaluation des risques en pharmacovigilance (PRAC) poursuit ses examens et devra décider si des restrictions sont nécessaires, notamment une mise à jour des informations sur le produit.
Dans le cas du vaccin AstraZeneca, l'EMA a reconnu ce mercredi un lien entre l'administration du vaccin et des cas très rares de formation de caillots sanguins inhabituels associés à des plaquettes sanguines basses, désormais répertoriés comme "effets secondaires très rares". Dans l'attente d'informations plus précises de l'Agence, la Belgique a suspendu l'administration de l'AZ ces quatre prochaines semaines chez les moins de 56 ans.