J.K Rowling, qui a publié en secret un roman policier salué par la critique, a raconté mercredi comment elle s'était "entraînée tout le week-end" à réussir la signature de Robert Galbraith, son pseudonyme, et qu'une suite était déjà prête.
"J'ai passé tout le week-end à m'entraîner pour que la signature de Robert Galbraith soit reconnaissable et ressemblante", a écrit l'auteure multimillionnaire de la saga Harry Potter, sur le site dédié au phénomène (www.robert-galbraith.com).
Elle a publié en avril, sous le nom de Robert Galbraith, le livre The Cuckoo's Calling (L'appel du coucou) qui met en scène Cormoran Strike, un ancien soldat blessé en Afghanistan devenu détective privé.
L'ouvrage avait été salué par les critiques comme un "premier roman remarquable", avant que le Sunday Times ne découvre le pot-aux-roses en enquêtant sur cet écrivain présumé inconnu.
Depuis, les ventes se sont envolées, enregistrant une augmentation record de 41.000% la semaine dernière, selon Nielsen BookScan, une société qui analyse les ventes dans l'édition.
Sur le site dédié au livre, J.K Rowling nie catégoriquement avoir voulu réussir un coup publicitaire et fait part au contraire de "plans labyrinthiques" pour dissimuler son identité. Elle a opté pour un pseudonyme parce qu'elle voulait, dit-elle, travailler à l'abri de l'agitation médiatique et des attentes.
Elle assure que deux chaînes de télévision avaient manifesté leur intérêt d'adapter le roman avant même qu'on connaisse son véritable auteur.
Elle dévoile aussi qu'une suite est déjà bouclée et qu'elle sera publiée l'année prochaine, toujours sous le nom de Robert Galbraith.
Elle a choisi ce pseudonyme parce que, enfant, elle a "toujours voulu s'appeler Ella Galbraith, sans savoir pourquoi", alors que le prénom Robert vient de son admiration pour l'ancien homme politique américain Robert F. Kennedy, assassiné en 1968.
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