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Sur le plateau de C’est pas tous les jours dimanche, Christophe Deborsu a accueilli Amal, maman de deux enfants qui refuse de choisir à quelle activité extra-scolaire ils pourront aller chaque semaine. "Pourquoi instaurer des mesures pareilles alors que dans le monde professionnel, on peut être à 22? Qu’on m’explique la raison."
Stéphanie Cortisse, députée de la Fédération Wallonie-Bruxelles, était présente en représentation de Valérie Glatigny, ministre de l’Enseignement supérieur. Selon elle, la situation fait qu’il n’y a pas de solution idéale. "Les jeunes appellent à l’aide. La détresse psychologique est plus grande chez les jeunes que chez les adultes. L’université d’Anvers et l’université de Louvain l’ont démontré."
Pour soulager les plus âgés, il a donc fallu renforcer les mesures chez les plus jeunes. "Pourquoi ne pas renforcer les mesures pour le reste de la population et épargner les plus jeunes? demande Christophe Deborsu."
"Les mesures pour le reste de la population sont déjà fortes, répond Stéphanie Cortisse. Le but est que les gens respectent ces mesures. Ici, on est de nouveau dans cette logique de vases communicants. Si ça ne tenait qu’à nous, on aurait laissé les plus jeunes, les moins de 12 ans, continuer à effectuer toutes leurs activités. Finalement, ce n’est pas une obligation, mais c’est fortement conseillé d’en choisir une par semaine. C’est une mesure qu’on a dû prendre parce que les experts nous ont dit : ‘A chiffres égaux, lorsqu’on ouvre une vanne, on doit en fermer une autre.’"
Pour Stéphanie Cortisse, cette logique montre ses limites dans le secteur de la jeunesse. "Le risque est d’opposer, comme on le voit ici, les plus jeunes à leurs aînés."
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