Partager:
Après une année scolaire caractérisée l'an dernier par de nombreux cours à distance pour une bonne partie des élèves du secondaire, cette rentrée de septembre se fera à 100% en présentiel partout et pour tout le monde. Cette année, la rentrée est une nouvelle fois marquée par le coronavirus, mais aussi les inondations catastrophiques de la mi-juillet.
À Trooz
En ce jour de rentrée si spécial, RTL Info part à la rencontre des personnes sinistrées. Dans leur maison à Trooz, Dorian, Celio et leurs parents se sont réveillés tôt. Retour sur les bancs de l'école après avoir été touchés par les inondations en juillet dernier. La cuisine se trouve encore sous tréteaux. Cette dernière avait accueilli jusqu'à 1m80 d'eau. "Il faut repartir sur de bonnes bases. Pour les enfants, l'école a donné du matériel. Ils ont reçu des crayons, des lattes, etc", nous explique le père de famille.
À Limbourg
L'école Duc de Marlborough à Limbourg avait été très impactée mais les équipes ont travaillé tout l'été pour pouvoir accueillir les enfants aujourd'hui. Sur place, Mme Carine est prête à retrouver les enfants dans une école complètement refaite, comme le constate notre journaliste Justine Pons.
À Rochefort
L'école communale de Jemelle a aussi été touchée par les inondations, mais la rentrée peut se faire "presque normalement". Des dégâts sont cependant toujours visibles. Ici, il y avait eu 56 cm d'eau dans les classes. Hier, des portes ont été coupées pour pouvoir être fermées car le bois avait gonflé avec l'eau. Les murs sont encore gondolés. Ils devront être réparés à plus long terme. D'autres murs, plus touchés pas l'humidité, ont été grattés. "Les classes sont sèches. On est parvenus à faire ressembler nos classes à des classes", témoigne la directrice.
Des chauffages électriques ont été installés dans les classes. Ils soufflent de l'air chaud pour continuer à sécher les murs.
Il y a deux semaines, les professeurs parlaient de "contre la montre" pour être prêt pour la rentrée. Ils ont réussi leur pari ! Cette rentrée se fera néanmoins avec moins d'élèves, 9 enfants sur les 90 initialement prévus ont finalement quitté cette école. Ces enfants sinistrés ont en fait été relogés ailleurs et ont donc changé d'établissement.
Ce matin, un petit-déjeuner est organisé avec les parents et les enfants.
Accueil des parents et enfants dans une classe maternelle qui, après les inondations, était remplie de boue. Tout le matériel était détruit. Aujourd'hui, tout semble presque normal.
À Vaux-sous-Chèvremont
La rentrée des classes se fait dans des préfabriqués à l'école du Val. Ravagée par les inondations, l'établissement a perdu de sa candeur. Pour les parents comme pour les enfants, la rentrée est difficile: "C'est compliqué parce qu'il faut gérer cela, en plus du reste. C'est une rentrée particulière parce que notre fille rentre en première primaire. C'est plus important pour nous d'être là aujourd'hui que de se tracasser de l'aspect inondations", indiquait un papa à Fanny Dehaye et Arnaud Serexhe. Une petite fille a également témoigné: "Je suis contente de retrouver mes amis mais il y en a beaucoup qui ont changé d'école à cause des inondations".
Les enfants prennent place dans des classes en préfabriqués qui accueillent une partie des 300 élèves de l'école. Cette année, les instituteurs ne posent pas de question sur les vacances, mais demandent plutôt qui a subi les inondations. C'est le cas de Wassim et de sa famille, qui ont tout perdu dans les intempéries: "J'ai perdu tout. C'était pas vraiment un été, c'était pas des vacances", a-t-il confié.
"
"Nous avons reçu nos bancs, nos armoires, nos chaises vendredi et samedi. Les instits étaient encore ici dimanche à préparer leurs classes. Il y a un mois, il y avait 15 centimètres de boue partout. Tous les meubles et le matériel étaient sur le trottoir. Et maintenant, on est dans une classe et on a tout ce qu'il faut", expliquait Isabelle Malempré, directrice d'une autre école à Vaux-sous-Chèvremont au micro de Julien Modave.
Les cours débutent pour cette classe de sixième primaire.