Partager:
Contrairement à ce que l'on aurait pu imaginer avec le Covid, une filière a particulièrement du succès. Ce sont les études pour devenir infirmier/ infirmière. Les images et les récits de services surchargés durant la crise n'ont pas découragé les candidats, bien au contraire.
"J’aime beaucoup aider les personnes et les soigner", confie une élève de 1ère année dans la Haute école Henallux à Salzinnes, en ce jour de rentrée. Les soins infirmiers représentent une vocation bienveillante pour beaucoup de jeunes.
"Depuis toute petite, j’ai toujours dit à mes parents que je voulais aller dans le médical. J’hésitais beaucoup entre infirmière et médecin, car j’aime vraiment être là pour les gens et les aider, mais aussi les accompagner dans la douleur", confie une autre élève de 1ère année.
L’établissement compte 204 inscrits en 1ère BAC "soins infirmiers généraux" contre 157 l’an dernier. La crise sanitaire n’a pas découragé les inscriptions, bien au contraire.
Stéphanie, inscrite en première année, a même quitté son métier de puéricultrice : "Il y a besoin de monde sur le terrain, ça peut aider d’avoir du monde en plus", confie-t-elle.
Carine Philippe, responsable de la 1ère BAC de soins infirmiers généraux à Henallux explique que l’établissement pensait perdre des étudiants à cause de la crise sanitaire, mais ce n’est pas le cas. "Au contraire, certains sont motivés par ça".
En 5e année, la spécialisation soins intensifs et aide médicale urgente connaît, elle aussi, un grand succès. L’école compte 80 inscriptions.
"Je pense que la crise covid a montré le beau côté de cette spécialisation et a motivé énormément de nos étudiants à s’inscrire de manière assez massive", estime Nathalie Trine, directrice du département paramédical Haute école de Namur-Liège-Luxembourg (Henallux).
Les futurs diplômés ont la garantie de trouver un emploi. Certains hôpitaux n’hésitent pas à leur proposer une prime de 500 euros en guise de bienvenue.