Partager:
Les masques buccaux resteront obligatoires sur le lieu de travail au moins jusqu'en octobre, dans la mesure où le Conseil supérieur pour la prévention et la protection au travail maintient le protocole actuel, peut-on lire samedi dans les colonnes du Nieuwsblad.
L'obligation du port du masque au travail fait l'objet de controverses ces derniers jours. Plusieurs politiciens, dont le ministre-président flamand Jan Jambon, ayant notamment déclaré dans la foulée du dernier Comité de concertation que l'on pourrait supprimer le masque au travail. La plupart des mesures anti-Covid sont détaillées dans un décret ministériel mais, concernant les règles au travail, ce décret renvoie à un guide générique élaboré par le Conseil supérieur pour la prévention et la protection au travail.
Les différents partenaires sociaux, employeurs et employés, sont représentés au sein de ce conseil, qui ne semble pas vouloir changer ses protocoles pour le moment.
De nouvelles possibilités de transmission du virus
"Le guide générique actuel reste applicable", déclare ainsi le président Karel Van Damme dans le journal Het Nieuwsblad. "Nous voulons rester extrêmement prudents, surtout maintenant que de nombreuses personnes rentrent de voyage et que les écoles vont rouvrir leurs portes. De nouveaux assouplissements se profilent et, par conséquent, de nouvelles possibilités de transmission du virus. Nous préférons donc pécher par excès de prudence sur le lieu de travail."
Si bien qu'aucune modification du guide générique n'est à l'ordre du jour. Toutefois, si les partenaires sociaux le souhaitent, un débat peut être engagé, précise le Conseil supérieur.
Plusieurs membres du Comité de concertation, dont le gouvernement flamand, ont néanmoins l'intention de demander, lors d'une prochaine réunion, une suspension totale de l'obligation du port du masque dans les entreprises. La mise en place d'une telle mesure suspension impliquerait l'annulation du guide générique actuel par un décret ministériel.