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Elle passe du vert au rouge pour vous alerter d'un risque de contamination. Un principe simple pour une application qui se veut être un outil supplémentaire dans la lutte contre le virus. "Dans le suivi de contact manuel, on doit vraiment s'appuyer sur la mémoire humaine pour se rappeler qui on a fréquenté, explique Axel Legay, professeur de cybersécurité et concepteur de Coronalert. Parfois, on oublie et parfois, on ne sait même pas qui sont les personnes que l'on fréquente. L'application, c'est une mémoire informatique qui va vous permettre de résoudre ce problème."
Pour cela, il suffit de la télécharger, aussi bien sur Apple que Google, d'absorber les conditions générales et enfin d'activer votre Bluetooth. C'est lui qui va permettre à l'application de fonctionner. "Le Bluetooth, c'est ce petit protocole qui tourne sur votre téléphone, qui consomme très peu d'énergie, qui va vous permettre d'identifier les contacts à haut risque qui se trouvent autour de vous, c'est-à-dire les personnes à moins d'1m50 pendant plus de 15 minutes. Cela vous permettra de prévenir très rapidement ces personnes si d'aventure, vous tombez malade."
"Jamais votre nom ou votre numéro de GSM n'est transféré"
Le tout via un système de chiffrements qui peut, selon ses concepteurs, garantir le respect de sa vie privée. "Aussi longtemps que vous n'êtes pas affecté ou que vous n'êtes pas un contact haut risque, les données restent sur votre propre smartphone, assure Karine Moykens, présidente du comité interfédéral testing & tracing. Au moment où vous êtes contact haut risque, c'est un chiffre pseudonymisé. Jamais votre nom ou votre numéro de GSM n'est transféré."
Pour produire des résultats, Coronalert devra être téléchargé par au moins 15% de la population active, l'équivalent d'un million d'utilisateurs.
Mais cette application n'est pas utilisable pour tous, comme nous vous l'expliquons dans cet article. En effet, tous ceux qui utilisent un smartphone âgé de plus de 5 ans ne peuvent pas installer Coronalert.