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Coronavirus: le Conseil supérieur de la santé a émis son avis sur la vaccination des enfants

Elle se ferait sur base volontaire et consisterait en deux injections espacées de trois semaines.

Le Conseil supérieur de la santé (CSS) a émis ce jeudi soir un avis favorable pour la vaccination des enfants âgés de 5 à 11 ans, rapportent différents médias.

L'avis, attendu depuis un certain temps, serait donc favorable. VTM Nieuws indique toutefois que l'avis précise que vaccination peut être proposée sur une base individuelle et volontaire. Elle est également considérée comme une arme préventive, car le virus aura moins la possibilité de circuler si les enfants sont vaccinés.

Selon la VRT, il est conseillé de donner la priorité aux enfants qui sont en contact avec des patients à haut risque ou aux enfants qui présentent eux-mêmes des comorbidités. Ce dernier groupe a en effet plus de risques de se retrouver à l'hôpital, voire en soins intensifs, en raison d'une infection.

Les avis seront discutés ce jeudi soir au sein de la taskforce vaccination. Les ministres de la Santé décideront lundi, lors d'une conférence interministérielle, d'autoriser ou pas la vaccination pour les 5-11 ans. Ils prendront également en compte l'avis du Comité de bioéthique sur le même sujet.

Pas de distinction entre enfants vaccinés et non vaccinés

Il n'y aura pas de distinction entre les enfants vaccinés contre le coronavirus et ceux qui ne le sont pas, a souligné le ministre de la Santé Frank Vandenbroucke (Vooruit) sur la chaine Canvas.

Le ministre a rappelé que cette campagne auprès des enfants nécessite une bonne préparation. Les bénévoles des centres de vaccination sont déjà fatigués et il faut maintenant mobiliser "toutes les forces" pour la campagne de rappel des adultes. Frank Vandenbroucke n'exclut toutefois pas que les deux campagnes se déroulent en parallèle dans une certaine mesure.

Le ministre a donc affirmé qu'aucune distinction ne peut être faite entre les enfants vaccinés et non vaccinés. Cela contraste avec les adultes non-vaccinés qui doivent faire face à des restrictions, notamment pour accéder aux endroits où un Covid safe ticket (CST) est nécessaire. Le ministre est conscient que convaincre les enfants, et de facto leurs parents, de se faire vacciner est "une conversation différente" de celle qui concerne les adultes. "Nous devrons plus que jamais travailler avec conviction (...), mais je pense que les enfants et leurs parents peuvent gérer cela."

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