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Contrôle de police sur l'axiale Boraine ce lundi. Alors que l'équipe de police vient de commencer son action, il ne faut pas 10 minutes pour que la présence du contrôle soit signalée sur une application de navigation. Bertrand Caroy, responsable du service circulation routière de la zone de police boraine: "Généralement, au niveau des contrôles routiers après quatre-cinq minutes, on est signalé. C'est vraiment une problématique étant donné qu'on n'a même pas le temps de mettre notre dispositif en place que les personnes ont déjà signalé que la police était présente."
"Quelques fois, on recherche des armes, des personnes enlevées"
Pourtant, le signalement est permis. Les appels de phares, eux, sont un autre mode de communication tout aussi fréquent. Le partage d'informations est autorisé, mais il peut y avoir une infraction avec les appels de phares. En Flandre, un automobiliste a été verbalisé.
"Si vous avez quelqu'un qui se stationne sur le côté de la chaussée et qui à l'aide de ses feux de route fait des appels de phares aux autres conducteurs sans raison, à ce moment-là, on va le verbaliser. Le conducteur ne doit pas non plus éblouir les personnes qui viennent face à lui et créer un accident."
Bertrand Caroy ajoute:"Annoncer peut aussi avoir d'autres conséquences. Il n'y a pas que le contrôle d'alcoolémie, de documents. Quelques fois, on recherche des armes, des personnes enlevées, victimes de violence. Prévenir les autres usagers pour éviter qu'ils soient contrôlés, je pense que c'est une grosse erreur." En France, une campagne de sécurité routière mettait l'accent sur la mise en danger. Au volant d'une voiture, on y voyait un ravisseur d'enfants prévenus par appel de phares. Il parvient alors à échapper au contrôle de police.