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Ce matin, mouvement du secteur social et de la santé à Bruxelles. Les travailleurs des salariés ont été indexé mais les budgets des institutions ne le seront pas totalement. Résultat ? Les asbl et organisations doivent traitées plus de demandes avec moins d'argent.
Assistant social, travailleur de rue, ou dans des services d'aide aux personnes, ... Les femmes et les hommes qui se sont rassemblés ce matin devant le Parlement bruxellois travaillent dans le non-marchand. Ils demandent que certains subsides qui leur permettent de travailler soient aussi indexés. "On a jamais eu autant besoin de travailleurs sociaux avec la crise que nous vivons aujourd'hui. Il va falloir se séparer de travailleurs ou diminuer leur temps de travail parce qu'on ne sait pas payer ses indexations sur fonds propres et donc nous demandons au gouvernement d'indexer les budgets qui sont facultatifs", déclare Céline Nieuwenhuys, secrétaire générale de la fédération des services sociaux.
Ces subsides sont considérés comme facultatif. Aujourd'hui, ce sont les syndicats et les patrons qui demandent aux responsables politiques d'indexer l'ensemble de ces subsides. Pour Bruno Gérard, directeur de la confédération des entreprises à profit social bruxelloises : "Quand on parle d'investir dans un secteur non-marchand. C'est pour investir dans des services de réponse aux besoins de la population, dans la santé, dans l'action sociale, dans la culture, dans le sport,... Il faut que les pouvoirs publics comprennent qu'aujourd'hui investir dans le secteur non-marchand, c'est investir dans l'emploi, c'est investir dans des services de qualité et c'est aussi investir dans une société qui est plus inclusive et plus durable,... C'est ça qui est important."
Selon les associations, plusieurs centaines d'emplois risquent de disparaître alors que le nombre de personnes dans le besoin ne cesse d'augmenter.