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Ils ont été chargés d'une mission royale il y a 18 jours: ce lundi, quand Sabine Laruelle et Patrick Dewael, les libéraux francophones et flamands, se rendront à nouveau chez le Roi, ils viendront peut-être avec une coalition dans les mains.
Il y a le scénario de la coalition Vivaldi. Elle comprend les socialistes du sud et du nord du pays (PS et sp.a), les libéraux (MR et Open VLD), les Verts (Ecolo et Groen) et le CD&V.
Le CD&V consulte ses militants
La grande interrogation, c'est la participation du CD&V. Pour se positionner, le président innove: il a lancé un grand sondage pour connaître la position de tous les membres de son parti. Faut-il accepter une coalition avec ou sans la N-VA ? Aller dans l'opposition ? Voire retourner aux urnes ? "Je ne peux pas présumer de la position des militants, mais dans tous les cas nous tiendrons compte de leur avis pour que le parti se positionne", exlique le président de parti Joachim Coens.
"On ne va pas fléchir"
En attendant les résultats, aujourd'hui, sur notre antenne, deux ténors du parti se sont déjà exprimés. "On ne va pas fléchir, il n'y a pas de question de tournant ni de virage, nous sommes convaincus que dans notre pays le plus grand parti doit être représenté dans un gouvernement et certainement que ce gouvernement aura besoin d'une majorité dans le groupe linguistique francophone", a déclaré Pieter De Crem dans C'est pas tous les jours dimanche.
Même son de cloche de la part de Koen Geens, qui estime que la N-VA doit être dans cette coalition: "Jusqu’à nouvel ordre, parce que notre parti est maître du jeu. Le parti est maître, non pas le vice-premier ministre", précise-t-il.
Demain matin, le bureau du CD&V se réunit, quelques heures avant la rencontre entre les deux chargés de mission royale et le Roi Philippe.