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De 22,7 millions d’euros dépensés en 2016, les sept cabinets ministériels de la nouvelle législature affirment arriver à 18,6 millions à la fin de l’année 2018. Une réduction de frais de fonctionnement de 18%, selon les chiffres communiqués par le gouvernement. "On avait pris l'habitude de vivre, peut-être, avec un train de vie qui était un peu décalé par rapport à la nécessité wallonne. Il y a l'exemple des voitures. Quand on parle de plus d'une quarantaine de voitures qui ont été éliminées du parc automobile des cabinets ministériels, on imagine bien qu'il y avait des efforts à faire", a commenté Willy Borsus (MR), ministre-président wallon.
Avec plus de 409,85 équivalents temps plein sous l’ère Magnette à 340,37 actuellement. La réorganisation est aussi passée par une réduction du personnel. "On a également fait un effort sur le nombre de collaborateurs. Un arrêté fixe le nombre de collaborateurs auquel chaque ministre a droit. Pour prendre l'exemple du ministre du Budget, on a droit à 41 équivalents temps plein. Aujourd'hui on travaille avec 36 personnes, donc ça nous permet d'atteindre les objectifs qu'on s'est fixé", a indiqué Frédéric Jacquet, chef de cabinet du ministre du Budget.
Installée depuis juillet 2017, la nouvelle législature compte aussi un ministre de moins. Principal objectif: ramener les finances régionales à l’équilibre. Mais ce n’est pas tout. "Le but c'est de réinjecter ces moyens dans de nouvelles politiques: la solidarité, la lutte contre la pauvreté, mais aussi le soutien à l'innovation... ce sont des priorités comme le sont par exemple les politiques visant à isoler les maisons", a expliqué Willy Borsus.
C'est sûr, la campagne électorale commence à se faire sentir. Et ces chiffres annoncés par la majorité wallonne MR-cdH à 111 jours des prochaines élections risque bien de faire réagir dès ce mardi.