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Les plus de deux millions de ménages interrogés par le PS dans le cadre de sa "grande consultation citoyenne" lancée en janvier se sont prononcés en faveur d'une grande réforme fiscale. Les résultats sont divulgués samedi par le président du parti socialiste Elio Di Rupo dans les colonnes du Soir et de Sudpresse. L'intérêt de cette initiative était de prioriser les propositions qui composent le programme du PS. Voici le top 10: "mener une lutte acharnée contre la fraude fiscale", "faire payer un impôt juste aux grandes entreprises", "adopter une taxe sur les grandes fortunes", "améliorer l'offre de transports publics", "diminuer les taxes sur le travail et augmenter sur le capital", "fixer la pension minimum pour une carrière complète à 1.500 euros", "tenir compte du caractère pénible de la profession pour le départ à la retraite", "réduire la TVA sur l'électricité", "créer de nouvelles crèches à un prix accessible", "lancer un vaste plan d'isolation des logements". "Les propositions ayant trait à la fiscalité sont très bien notées, il y a une forte demande, nous serons donc porteurs d'un projet de réforme fiscale", explique Elio Di Rupo.
"J'espère que c'est clair, cette fois"
Elio Di Rupo souligne par ailleurs dans Le Soir et Sudpresse que son parti ne s'alliera pas à la N-VA après les élections du 26 mai. "On peut, il faut, former un gouvernement sans la N-VA", affirme-t-il. Le président du PS est excédé par la ligne de communication du MR de Charles Michel, qui met en garde contre un présumé grand dessein PS-N-VA après les élections du 26 mai. "Le prochain gouvernement fédéral, ce sera avec la N-VA sans le PS, ou avec le PS sans la N-VA. J'espère que c'est clair, cette fois", martèle Elio Di Rupo. Interrogé également dans L'Echo, il ajoute qu'il souhaite revoir le mode de financement des Régions après 2024. Il trouve en effet injuste qu'elles soient financées par le concept d'impôt des personnes physiques.