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Anthony Vanden Borre sur le point de faire son retour à Anderlecht

Anthony Vanden Borre va-t-il faire son retour dans le noyau A du Sporting d'Anderlecht?

Lors de la présentation à la presse de Filip Djuricic lundi, la question a été posée par un journaliste à Herman Van Holsbeeck. Etonnamment, le manager des Mauves n'a pas fermé la porte à un retour du défenseur de 28 ans. "Beaucoup de clubs seraient visiblement intéressés, mais je n'ai pas encore reçu d'offres. L'idée reste un départ d'ici la fin du mercato mais le garçon a encore deux ans et demi de contrat et il fait toujours partie de notre masse salariale. Un garçon dont le nom a été scandé au bout d'une minute de jeu contre Charleroi dimanche. S'il n'est pas parti d'ici la fin du mois? Il faudra alors trouver une solution. Cette affaire est toujours comme une épée de Damoclès au-dessus du club. Tout le monde est perdant dans l'histoire. Je suis manager et je dois tenter de trouver une situation win-win".

"En ce qui me concerne, tout est oublié"

A quelle condition pourrait se faire son retour? "Tout le monde a le droit de commettre des erreurs. Mais concernant Anthony Vanden Borre, ça en fait déjà quelques-unes. Il devra faire des excuses aux joueurs et avoir une entrevue avec le coach. C'est à lui de faire le premier pas".

De son côté, le Diable Rouge veut rejouer sous les couleurs mauves. "J'ai encore deux ans et demi de contrat chez les Mauves, avec une option pour une troisième supplémentaire. Certaines personnes pensent que je veux profiter de la situation, mais ce n'est pas le cas. Je suis une bête de compétition et j'ai envie de rejouer. Et tout cela n’a rien à voir avec l'argent", a-t-il confié dans une interview exclusive accordée à Sport/Foot Magazine. "Je suis déçu que tout cela soit arrivé, vis-à-vis des supporters et de Herman Van Holsbeeck. Ils m'ont toujours aidé lorsque je luttais pour retrouver mon niveau et accompagner les Diables au Brésil. Ils m'ont toujours aidé et le font encore à l'heure actuelle. Je suis prêt à faire un pas en direction des dirigeants. Mais évidemment, il faut aussi qu'ils soient prêts à le faire de leur côté. En ce qui me concerne, tout est oublié".

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