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Dans Télérama, l'acteur français a évoqué ses souvenirs du Festival de Cannes et ses regrets sur ce qu'il est devenu.
Cette année encore, Gérard Depardieu sera présent au festival de Cannes pour le film Valley of Love, de Guillaume Nicloux, qui figure dans la sélection officielle.
Dans Télérama cette semaine, il raconte ses souvenirs sur la Croisette, notamment lorsqu'il est venu pour la première fois : ce n'était pas en tant qu'acteur. "Je l’ai d’abord connu comme plagiste, se rappelle-t-il. De la plage, je trouvais ça magnifique. Et le soir j’entrais dans les fêtes comme si j’en sortais, avec un aplomb incroyable. Personne ne m’a jamais empêché. Je suis toujours entré."
Ensuite, le monstre sacré du cinéma français a connu une époque particulièrement flamboyante : "Devenu acteur, je me suis beaucoup amusé avec les cinéastes italiens venus à Cannes. Les Ferreri, Bertolucci, Scola, Pasolini, Comencini... Grâce à eux, il y avait quasiment un scandale à chaque Festival", raconte-t-il encore.
Mais les choses ont changé d'après Gérard Depardieu : "Ce n’était pas une époque médiocre comme aujourd’hui, une époque dont on ne parlera même plus dans cent ans, dit-il encore. C’était avant le triomphe et l’omniprésence de la télé à Cannes, des yachts, des fausses fêtes, des mauvaises drogues et du règne de joailliers sponsors au bout du rouleau. Je suis fatigué de tant de bêtise..."
Nostalgie quand tu nous tiens...