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Les conditions météo rendent la circulation plus difficile et plus dangereuse que d'habitude. En pleine heure de pointe, les usagers de la route doivent redoubler de vigilance et de prudence pour diminuer les risques d'accident. Face aux averses de ce matin, Madison est choquée par le comportement de certains camionneurs sur la E42. Notre témoin se dirigeait vers Charleroi lorsqu'une scène en particulier l'a mise en colère. Elle nous a d'ailleurs envoyé une vidéo filmée par un passager
La conductrice poursuit ses explications: "Je partage ma colère car lorsqu'on est sur la première bande à cause du mauvais temps et qu'on est doublé de façon très serrée par un camion qui nous oblige à freiner sèchement alors que la route est mouillée... cela comporte des risques. Il est temps que les chauffeurs de camion se rendent compte des risques qu'ils prennent".
Le dépassement par temps de pluie pour un camion de plus de 7,5 tonnes est interdit
En Belgique, il est interdit aux camions de plus de 7,5 tonnes de dépasser par temps de pluie. Cette règle est cependant peu respectée, comme nous l'avouait Benoît Godart, le porte-parole de l'IBSR. Et pourquoi?
Un réel danger quand on sait que par temps de pluie, "il faut en moyenne 90 mètres pour arrêter un camion qui roule à 90 km/h, soit la longueur d'un petit terrain de football". Soit 20m de plus que par temps sec.
Une autre règle existe pour les chauffeurs de poids lourds. Chez nous, un camion dont la masse maximale autorisée est supérieure à 3,5 tonnes ne peut dépasser les 90 km/h sur autoroute. Il n’est donc théoriquement pas en infraction s’il roule à 90 km/h malgré la pluie.
Les automobilistes sont eux aussi très dangereux
Pour conclure, rappelons également que les conducteurs de camions sont aussi régulièrement les victimes de comportements extrêmement dangereux. Nous avions déjà rédigé
Suite à notre article,
Un instructeur nous écrit: "La route, c'est comme la piscine en vacances, ça se partage"
Après toutes ces réactions, Anthony, un instructeur automobile en voiture, camion et moto, nous a écrit. "Je me rends compte que ce n'est pas le type de véhicule le problème, mais plutôt le comportement des personnes. Il n'y a plus aucun respect entre conducteurs", confie-t-il. "Ce que je dis à mes candidats c'est que quand ils vont en vacances ils partagent la piscine, donc la route c'est le même, ça se partage. Beaucoup oublient le mot courtoisie", affirme-t-il.