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Trente-huit personnes ont été tuées vendredi lorsqu'un homme armé a ouvert le feu dans un hôtel d'une station balnéaire près de Sousse, a indiqué le ministre tunisien de la Santé Saeed al-Abadi sur Radio Mosaique. Trente-neuf personnes ont été blessées, dont quatre Belges. Selon le témoignage d'un Belge présent sur les lieux de l'attaque, sa femme serait décédée.
38 morts et 39 blessés, c'est le bilan provisoire de l'attaque terroriste survenue sur une plage très touristique de Sousse, en Tunisie. Selon nos sources, il y aurait bien un mort parmi les Belges. Nous avons recueilli le témoignage d'un touriste belge. Émile est parti pour des vacances avec son épouse à Sousse et il nous explique que sa femme est décédée lors de l'attaque. "Ils sont venus par la plage, un seul terroriste. Nous étions sur la plage. Il tirait partout et sur tout. J’ai vu ma femme qui était à côté de moi qui est morte, elle est décédée", a-t-il confié à Maissa Baroon d'RTL.
Quatre blessés belges
Le ministère des Affaires étrangères n'a pas été en mesure de nous confirmer ce décès. En début de soirée, Didier Reynders évoquait 4 Belges blessés, un couple de Verviétois et un couple de Namurois.
"On a entendu Ta-ta-ta-ta-ta"
D’autres Belges étaient présents lors de l’attaque. Catherine était au bord de la piscine quand le tireur a commencé à attaquer les touristes. "On a entendu Ta-ta-ta-ta-ta, les gens de l’animation ont crié ‘Go go go, tout le monde’. Normalement on rentre à la maison demain, mais j’espère ce soir, je veux aller en Belgique. C’est terrible", a-t-elle expliqué.
"On est perturbé, on entendait les coups de feu, on s’est dit ‘ils courent après nous, ils vont nous rattraper, où faut-il aller?’"
Avec un groupe de vingt personnes, Catherine s’est barricadée dans le bureau du directeur de l’hôtel. D’autres, comme Jeanine, sont partis se réfugier dans un autre établissement en face. "On a entendu comme des pétards. On croyait que c’était des pétards. Il y a deux-trois serveurs qui ont regardé au-dessus et ils se sont retournés, ils étaient surpris, ils avaient peur et ont dit ‘ce ne sont pas des pétards’. On est perturbé, on entendait les coups de feu, on s’est dit ‘ils courent après nous, ils vont nous rattraper, où faut-il aller’". Habituée du pays, Jeanine confie aujourd’hui qu’elle ne souhaite plus revenir en vacances en Tunisie.