Partager:
900 touristes de Jetair ont déjà été rapatriés dans la nuit de vendredi à samedi suite à l'attauqe sanglante qui a eu lieu sur une plage de Sousse vendredi. 1.100 autres devraient encore l'être dans la journée et 1.400 voyageurs de Jetair sont également en train d'être rapatriés.
Plusieurs avions ont été affrétés depuis hier pour venir chercher les touristes belges en Tunisie. Cette nuit, 900 voyageurs partis avec Jetair sont déjà revenus. "Pendant cette journée de samedi et encore courant de la soirée nous allons ramener au pays 1.100 vacanciers. Donc nous aurons ramené la quasi-totalité de nos vacanciers présents actuellement en Tunisie", a expliqu" Florence Bruyère, porte-parole de Jetair, en direct dans le RTLInfo 13h.
"Il y a bien entendu aussi des vacanciers sur l’île de Djerba, qui seront aussi de retour au pays. Et ils font partie de ces 2300 personnes qui sont en vacances en Tunisie",avait-elleindiqué ce samedi matin au micro de Julie Vuillequez pour Bel RTL. A ces voyageurs s'ajoutent encore les 1.400 du tour-opérateur Thomas Cook, qui sont également en train de revenir en Belgique.
Un flux continu de touristes arrive à l'aéroport d'Enfidha
Des centaines de touristes étrangers étaient amenés en bus à l'aéroport d'Enfidha pour être évacués de Tunisie dans la nuit de vendredi à samedi après l'attaque qui a fait 38 morts dans un hôtel de la région, a constaté un journaliste l'AFP. Le journaliste a vu au tableau des départs de cet aéroport, situé à mi-chemin entre Tunis et Sousse, 13 vols affichés pour des décollages entre 23H15 et 05H40 locales (00H15 et 06H40, heures belges) notamment à destination de Londres, Manchester, Amsterdam, Bruxelles et Saint-Petersbourg. Et à 02H30 (03H30, heure belge), un flot continu de bus avec touristes à bord continuait d'arriver à l'aéroport d'Enfidha. La plupart des vols étaient affrétés par le tour opérateur Thomson.
38 victimes
Le bilan de l'attaque contre l'hôtel Riu Imperial Marhaba à Port el Kantaoui, à 140 km au sud de Tunis et près de la ville de Sousse, s'est établi dans la soirée à 38 morts, la "plupart" Britanniques, selon le Premier ministre Habib Essid, mais aussi "des Allemands, des Belges, des Français". Cet attentat, le pire de l'histoire récente de la Tunisie, frappe un pays qui voit monter la menace jihadiste depuis sa révolution en 2011. Elle survient trois mois après l'attaque sanglante contre le musée du Bardo à Tunis (22 morts dont 21 touristes), qui avait déjà été revendiquée par EI et porté un coup au secteur vital du tourisme.