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La chanteuse bruxelloise Typh Barrow sera au Brussels Summer Festival le 20 août prochain, sur la scène du Mont des Arts. Invitée de Serge Jonckers sur Bel RTL, elle a notamment abordé sa reprise de « Gangsta’s Paradise ». Un titre partagé par Coolio lui-même sur les réseaux sociaux. La chanteuse a également confié que, plus jeune, elle avait honte de sa voix.
La reprise du fameux " Gangsta’s Paradise " fait le tour du net. A l’origine, c’est une chanson de Stevie Wonder puis c’est Coolio qui en a fait à nouveau un tube. Et Coolio a bien réagi quand il a entendu la version de Typh Barrow.
"J’étais excessivement surprise et honorée puisqu’il a reposté plusieurs fois cette vidéo sur son Facebook et son Twitter. Donc je me souviens que ça a été une grosse surprise pour moi car je me souviens que je le regardais quand j’étais petite à la télévision, avec ma petite couette sur la tête, les yeux ébahis... Jamais je n’aurais cru que ça arriverait quelques années plus tard."
Quand on regarde le parcours de Typh Barrow, on voit que la musique, c’est dès l’âge de 5 ans. Le piano, le solfège à partir de 8 ans. Les premières scènes à partir de 14 ans. C’est quelque chose qui existe depuis très longtemps cette envie de faire de la musique, de se produire sur scène...
"C’est vrai que ça existe depuis longtemps. Je suis très contente parce que mes parents m’ont très vite donné la chance de pouvoir toucher à la musique. Maintenant, ça n’a pas toujours été une évidence par rapport à ma voix, puisque mes prof de solfège en Académie disaient que j’avais la voix d’un petit garçon, j’avais une voix très éraillée, très cassée, la voix d’une fumeuse même, on m’a dit."
Pourtant, Typh Barrow ne fume pas
"Je n’ai jamais touché un cigarette."
Quand on a 12 ans et qu’on dit qu’on a la voix d’un petit garçon, c’est peut-être un peu gênant, non ?
"C’est vrai que ça a été assez difficile pour le processus d’identification. Je ne me sentais pas forcément à l’aise. J’avais un petit peu honte de ma voix. Je me souviens que la première fois que je me suis entendue sur cassette, ça a été un drame. Je me suis dit : c’est bon, j’arrête. Finalement, le plaisir que ça procure a pris le pas et j’ai essayé de faire de cette différence une différence positive."