Un joggeur attaqué par un rapace près de Bertem

Alors qu’il faisait tranquillement son jogging dans un bois près de Bertem, Luc a été attaqué par une buse. « J’étais en sang. Cela a fait mal et jusqu’à aujourd’hui, deux jours après l’attaque, j’ai dû prendre un antidouleur contre les maux de tête », raconte-t-il.

L’attaque d’un rapace est un fait exceptionnel. Mais si l’oiseau a niché trop près d’un passage fréquenté, il tentera alors d’éloigner les indésirables. « Elle essaye de frapper sa cible avec ses griffes dans le but de faire comprendre que c’est son territoire et que la personne ferait bien d’en sortir », explique Jan Rodt de la ligue flamande de protection des oiseaux au micro d’Olivier Pierre.

Un couple de faucons à Bruxelles

A Bruxelles, un couple de faucons niche en plein centre ville au sommet de la cathédrale Saint-Michel et Gudule. Dans le nid se trouvent cinq petits becs à nourrir. Mais, les parents n’ont montré aucun signe d’agressivité. « Je vous assure que si le faucon qui niche ici en haut attaquait les hommes, cela serait arrivé depuis longtemps. Par semaine, on a des milliers de visiteurs qui viennent au poste d’observation que nous avons installé pour les admirer. On ne déplore aucun blessé et aucune attaque », affirme Didier Vangeluwe, ornithologue à l’Institut royal des Sciences naturelles.

Une autre explication pour les attaques

Sur les attaques des rapaces, il a une autre hypothèse. « La deuxième possibilité, c’est qu’il s’agisse d’un rapace échappé de captivité qui n’attaque pas mais qui cherche à revenir vers l’homme. Parce qu’il a été habitué à l’homme. Il essaye donc de se poser sur le promeneur, sur son bras, sur son épaule ou sur sa tête. Et, évidemment, il donne l’impression à ce moment-là d’attaquer la personne ».

Le couple de faucons est visible au pied de la cathédrale grâce à une caméra jusqu’au premier juin.