Partager:
Seuls 14,5% des élèves victimes de moqueries ou de harcèlement à l'école osent en parler, selon une une enquête réalisée par le Comité des élèves francophones, relayée lundi par le quotidien Le Soir.
Sur vingt enfants victimes de harcèlement ou de moqueries à l’école, à peine trois sont assez courageux pour en parler. Et quand elles se confient, les victimes s'adressent en priorité aux amis (50%) et à la famille (30%).
Le personnel scolaire peu mis à contribution
Le personnel éducatif (21,7%) et les membres du centre psycho-médico-social (13,3%) n'arrivent qu'après, ressort-il des réponses des plus de 500 jeunes du secondaire interrogés. Par ailleurs, 95% des répondants déclarent avoir été témoins de moqueries envers un autre élève et 88% de l'isolement d'un élève. Septante pour cent affirment également avoir été l'objet de moqueries, tandis que plus d'un élève sur deux (56%) dit avoir assisté à des violences physiques sur un de ses condisciples.