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Rachid Madrane était l’Invité de Pascal Vrebos ce dimanche. Le ministre de l’Aide à la jeunesse, des Maisons de justice et de la Promotion de Bruxelles en Fédération Wallonie-Bruxelles a été catégorique. Il faut, en Belgique, "anéantir" les musulmans qui ont cédé aux courants les plus extrêmes de l’islam.
L’influence des salafistes ou des pays étrangers qui paient des imams, cette interprétation particulière de l'islam, est-ce pour vous un nouveau fascisme?
"Je pense que vous n’êtes pas loin de la vérité. J’étais le premier à dire que le péché originel -plutôt que de s'attaquer au bourgmestre d'une commune- en Belgique, a été de confier les clés de l’islam à l’Arabie Saoudite. Et donc avec l’Arabie Saoudite, ça veut dire le Wahabisme et le Salafisme. Les populations qu’on a fait venir dans les années fin 50 début 60, c’étaient qui ? Mes parents, c’étaient des gens sunnites malékites qui pratiquaient un islam tout à fait apaisé et pacifié. Ils regardent avec horreur et stupéfaction ce qui se passe" aujourd'hui, a répondu Rachid Madrane.
"J'en ai vu beaucoup" qui ont manifesté pour dénoncer les attentats, a-t-il ajouté. "Il faut toujours rappeler que l’essentiel des musulmans de ce pays sont des gens qui ont une pratique de l’islam tout à fait conforme à nos valeurs. On a en effet une minorité de gens qu’il faut absolument combattre, et je vais même aller plus loin, qu’il faut anéantir, parce que ce sont des gens qui aujourd’hui se sont laissés bercer par des illusions, par un modèle qui est vendu par des pays... entre parenthèses avec lesquels on fait des affaires", a estimé le ministre socialiste.