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John Crombez, le président du sp.a, est l’invité de la rédaction de Bel RTL. Interrogé par Antonio Solimando, il réagit à la proposition de Patriot Act à la Belge, lancée par Bart De Wever. Le président de la N-VA estime que les bourgmestres devraient pouvoir agir de manière préventive.
Antonio Solimando: Un Patriot Act à la Belge, donc aller beaucoup plus loin dans les mesures anti-terrorisme. C’est le souhait de Bart De Wever, le président de la N-VA. Qu’est-ce que vous en pensez?
John Crombez: Le problème c’est que dans les circonstances difficiles actuelles, il y a une personne qui est la personne la plus importante du gouvernement, Bart De Wever, président du plus grand parti. Il communique des choses, les autres sont contre, donc il n’y a pas de politique. Ils ne sont pas en train de faire une gouvernance qui est quand même nécessaire dans des périodes extrêmes.
A.S.: Donc ça ne lui coûte pas grand-chose?
J.C.: En fait, il rend les difficultés plus grandes. En ce moment, on a besoin vraiment d’un service d’intelligence, avec beaucoup d’infos, des banques de données très performantes, plus de policiers, pour vraiment lutter contre le type de guérilla qu’on a maintenant. Qu’est-ce qu’il fait tout le temps? C’est communiquer. Les autres partis lui répondent non.
A.S.: Tous les autres présidents de parti, y compris ceux qui sont alliés avec lui au gouvernement fédéral, ont tous déclaré ce week-end qu’ils étaient contre ses propositions.
J.C.: Et il aime cette manière de travailler. Mais pour la gestion des choses, c’est horrible avec les difficultés qu’on a, le terrorisme, le budget, il fait ça tout le temps. C’est un gouvernement qui peut faire des conférences de presse, ça on a vu, mais par contre la gestion nécessaire pour la sécurité...
