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Les quantités de pollen dans l’air sont très importantes actuellement. Une période à risque qui favorise les allergies.
La pollinisation des arbres tels que l'aulne, le noisetier ou encore le bouleau a débuté en début d’année et s’étend jusqu’au mois de juillet. Et visiblement, le premier coup de pollen a été très fort. D’après les mesures publiées par Sciensano, les noisetiers et particulièrement les aulnes émettent de grandes quantités de pollen dans l'air. La première courbe 20223 dépasse largement la moyenne.
Et les conditions météorologiques actuelles sont favorables à la dispersion du pollen. "En cette période à risque, il est recommandé aux personnes sensibles à ce type de pollen de prendre toutes les précautions nécessaires pour limiter les symptômes allergiques", conseille l’institut de santé.
Quels sont les symptômes ?
Ces symptômes sont parfois gênants pour les patients : les yeux qui chatouillent, la gorge qui gratte, le nez bouché, des éternuements et de l'asthme. Ces allergies peuvent aller jusqu'à empêcher le patient de dormir.
Les antihistaminiques permettent d'atténuer les symptômes sur le court terme. Le seul traitement qui est capable d'agir sur la maladie allergique, elle-même, reste la désensibilisation. On administre les allergènes modifiés (mois allergisants) par injection sous-cutanée ou par voie orale. Cela permet de diminuer l'allergie au pollen.
Actuellement, environ 20 % des Belges sont concernés allergiques au pollen. Selon l'OMS, 50% de la population pourraient être concernés d'ici 2050.
