Partager:
Une vidéo circulant sur les réseaux sociaux montrerait un acte sexuel dans un bus en stationnement à Seraing, sous les yeux de passants et des enfants. Le TEC et la police ont lancé une enquête pour faire la lumière sur ces faits.
Ce jeudi matin, plusieurs alertes ont été envoyées via le bouton Alertez-nous, signalant des images troublantes : un chauffeur de bus aurait eu des rapports sexuels à bord de son véhicule, en pleine rue et devant des mineurs. Les faits se seraient produits à proximité de l'arrêt "Beauséjour" à Seraing, entre 7h45 et 8h, alors que le bus était en stationnement.
Une vidéo de la scène a circulé sur Facebook, relayée notamment par un certain Kevin. "Je l’ai vue sur Facebook et j’ai simplement partagé, ce n’est pas moi qui l’ai filmée", nous explique-t-il.
Cependant, peu après, il a été sommé de la retirer. "On m’a demandé de la supprimer. J’ai eu ordre du TEC et de la police de Seraing de l’enlever directement", précise-t-il.
Marjorie, qui a visionné la vidéo avant que celle-ci ne soit retirée, est sous le choc. "C’est juste à côté de l’école de mes fils, c’est honteux", nous envoie-t-elle via le bouton orange.
Le TEC prend l’affaire "extrêmement au sérieux"
Contactée, Isabelle Tasset, porte-parole de la direction Liège-Verviers du TEC, confirme que l’affaire est en cours d’examen. "On a pris connaissance de la vidéo et on prend ce sujet extrêmement au sérieux", affirme-t-elle.
Une enquête a été ouverte pour identifier le bus concerné. "Nous avons des procédures de suivi avec numéro de bus et caméra dans le véhicule", indique-t-elle, tout en précisant que les images disponibles ne permettent pas encore d’identifier clairement les personnes impliquées.
Si l’acte a été commis par un employé du TEC, une procédure interne sera lancée. "Si c’est un cas externe, nous porterons plainte", ajoute Isabelle Tasset. Pour l’instant, aucune confirmation officielle des faits n’a été apportée. "Tant que nous n’avons pas de clarification des circonstances, on ne peut pas se prononcer", souligne la porte-parole.
Quelles sanctions possibles ?
Interrogée sur les règles en vigueur au sein du TEC, Isabelle Tasset rappelle qu’un chauffeur "ne peut pas faire ce qu’il veut dans son bus, même s’il n’est pas en service".
Si les faits sont avérés, des mesures seront prises. "Aujourd’hui, les personnes ne sont pas identifiables et les faits ne sont pas confirmés. En fonction des éléments objectifs, nous prendrons des mesures adéquates", conclut-elle.
L’enquête se poursuit pour déterminer l’identité des protagonistes et les circonstances précises de l’incident.