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A partir de ce mercredi, dans certaines zones de Marche-en-Famenne (en province de Luxembourg), les sangliers pourront être chassés jusque dans les jardins. En effet, la commune luxembourgeoise s'inquiète. Les sangliers sont trop nombreux dans la région, et ils représenteraient un danger pour la population.
Le 27 mai dernier, une bande de sangliers était présente au fond d'un jardin. Ils se trouvaient sur la propriété de Catherine. En trouver chez elle, c'est loin d'être une première. Rien que cette année, c'est arrivé à sept reprises.
"Quand on en voit qu'un ça va, mais là, ils étaient 10 ou 15. C'est plutôt impressionnant, surtout pour les enfants", assure Catherine.
Une zone habitée pose problème (voir carte ci-dessous). Entourée de bois, elle attire les sangliers, de plus en plus nombreux comme ailleurs en Wallonie, en raison notamment d'hivers moins rigoureux.
Inquiète pour la sécurité des riverains, la commune mobilise les chasseurs, autorisés désormais à tirer le sanglier dans les propriétés privées.
"Concrètement les chasseurs ne vont pas arriver à toute heure du jour et de la nuit chez le propriétaire. Ces chasseurs ont signé une charte de bonne conduite pour que les choses se fassent en pleine confiance", explique Valérie Lescrenier, l'échevine en charge des forêts de Marche-en-Famenne.
"C'est une bonne nouvelle car ça devient très gênant", estime Patricia, une riveraine.
Les chasseurs sont mandatés avec une règle à respecter. Le propriétaire du terrain doit avoir marqué son accord.
"Savoir que ces mastodontes sont près de nos maisons n'est pas très rassurant. Les enfants craignent de jouer dehors, donc c'est une bonne chose que ça se fasse", confie Virginie, une autre riveraine.
Une opération dite de destruction, supervisée par le département wallon Nature et Forêt. Cette autorisation spéciale de chasse est prévue pour une durée d'un mois, mais peut être prolongée si nécessaire.
