Partager:
Le débat sur ce dossier a fait rage durant les deux récentes campagnes électorales
Les automobilistes de la Région-capitale ne sont pas majoritairement opposés aux principes qui sous-tendent le plan de mobilité Good Move. Ils y sont plutôt favorables, ressort-il d'une étude relative à la possession automobile et aux besoins de déplacement à Bruxelles.
Le débat sur ce dossier a fait rage durant les deux récentes campagnes électorales. Il reviendra inévitablement sur la table des négociations pour la formation du gouvernement bruxellois.
Cette étude réalisée par Bruxelles Mobilité est présentée dans le 72ème Moniteur de la Mobilité et de la Sécurité routière à Bruxelles. Elle est relayée par Brulocalis, l'association de la Ville et des communes de Bruxelles. Son intérêt réside principalement dans le fait que l'échantillon des personnes interrogées est exclusivement composé de 1.900 automobilistes.
"Globalement, l'échantillon semble reconnaître dans une très large mesure que la qualité de l'air est un enjeu de santé publique et que le trafic automobile contribue à la pollution de l'air. Respectivement, seuls 9% et 13% marquent leur désaccord par rapport aux propositions concernant la qualité de l'air", lit-on dans le rapport d'étude sur le site de Brulocalis.
En outre, un peu plus de 60% des automobilistes interrogés sont au minimum plutôt d'accord (de "plutôt d'accord, à "d'accord" et "tout à fait d'accord") avec le postulat de Good Move consistant à réduire le trafic de transit dans les zones résidentielles "pour les rendre plus agréables et plus sûres même si cela oblige les automobilistes à parfois faire davantage de détours".
Ils sont près de 70% à soutenir le développement de lignes de bus et de trams supplémentaires, même au prix de la suppression de places de stationnement; et un peu plus de la moitié à penser que le gouvernement bruxellois devrait aménager des pistes cyclables supplémentaires quitte à le faire à ce tarif.