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Pascal Delwit était présent dimanche soir sur le plateau du RTL INFO 19H pour commenter la campagne électorale. Le politologue à l’ULB a répondu en direct aux questions de François Simon.
Cela fait quatre ans que nous n'avons plus voté. On n'avait plus connu une si longue période sans élections depuis longtemps. Quel impact cela peut-il avoir sur ce scrutin ?
"Je dirais un impact de mobilisation et surtout, on l’a déjà souligné, le fait qu’il va y avoir beaucoup de nouveaux électeurs, de primo-votants dont le comportement électoral est une inconnue. Cela sera vraiment intéressant. Et puis évidemment on va aussi apprécier pour une part le résultat électorat à l’aune de la configuration au niveau fédéral et de la configuration au niveau régional."
Il s'agit bien sûr d'élections communales, les enjeux sont donc locaux. A l'échelon national, il s'agit quand même d'un test important pour les partis?
"Oui, il y a deux facettes importantes à souligner. La première pour les partis: leurs résultats dans les communes, la situation des personnes puisque beaucoup de ceux qui sont engagés dans la compétition électorale sont bourgmestres, bourgmestres empêchés, échevins. Et donc, pour les partis, avoir des responsables dans les postes scabinaux est vraiment très important. Et puis, bien évidemment, il y aura aussi un regard très acéré sur les résultats au niveau provincial parce que ceux-ci vont nous donner sans doute encore une meilleure indication de l’état de l’opinion par rapport à la politique nationale."