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La plupart des prestataires de soins ont dû s'équiper en matériel de protection. Un surcoût que certains ont décidé de répercuter sur le prix demandé à leurs clients. La ministre de la Santé s'oppose à ces coûts supplémentaires. "Pas de supplément corona", indique le cabinet de Maggie De Block dans un communiqué.
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Une mesure a été prise afin d'interdire ce surplus. "Cette crise a des conséquences dans presque tous les domaines. Mais l'accessibilité aux soins ne peut absolument pas être menacée. En instaurant une interdiction générale de facturer des ‘suppléments corona’, nous veillons à ce qu'aucun patient ne doive supporter le coût de l'équipement de protection de son prestataire de soin", écrit la ministre de la Santé.
Une entrée en vigueur avec effet rétroactif à partir du 4 mai
Aucun professionnel de la santé ne peut facturer à son patient un 'supplément corona'. Cela vaut tant pour les prestataires de soins conventionnés que les prestataires déconventionnés. L’interdiction entre en vigueur avec effet rétroactif à partir du 4 mai, date à laquelle les soins non essentiels ont pu redémarrer.
Les patients à qui un 'supplément corona' a été facturé peuvent le récupérer en s’adressant directement à leur prestataire de soins ou avec le soutien de leur mutualité, précise le communiqué.
La ministre explique réfléchir dans le même temps à une compensation pour le secteur. "Il est important que nos professionnels de la santé n’en soient pas dupes non plus. C'est pourquoi nous développons un système avec nos administrations et le secteur pour compenser de la manière la plus équitable possible les dépenses supplémentaires des prestataires de soins pendant cette crise. Une lettre à ce sujet a été envoyée hier aux prestataires de soins", écrit la ministre.