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Les pompiers de Liège ont été appelés peu avant 14h30 ce dimanche. À leur arrivée sur les lieux, de la fumée s'échappait du bâtiment de l'établissement scolaire. D'importants moyens ont d'ailleurs été déployés : 20 pompiers, deux autopompes, un véhicule officier, une auto-échelle et une citerne étaient présents pour combattre les flammes. Le sinistre a toutefois été maîtrisé peu avant 16h00. Il a fallu percer des murs pour y parvenir.
170 élèves à déplacer
Aucun blessé n'est à déplorer mais les dégâts sont importants dans une école qui était neuve, nous explique le bourgmestre Serge Fillot. On n’est pas passé loin de la fermeture définitive de l’école, détaille-t-il. Il n'y a plus de chauffage, l'électricité ne fonctionne plus par endroits et des dégâts liés aux fumées toxiques touchent toutes les classes. "Dans notre malheur, si ça s'était passé en soirée ou de nuit, je suis pas sûr que l'école serait toujours debout aujourd'hui", commente Irwin Guckel, l'échevin de l'enseignement d'Oupeye.
Résultat, ce lundi, les 170 élèves et 10 professeurs vont devoir trouver une nouvelle structure au moins jusqu'aux vacances de Carnaval. Un hall omnisport a été envisagé, tout comme des locaux inoccupés à Haccourt, autre entité de la commune.
Deux enfants trop jeunes pour être poursuivis
C'est de l'isolant visible depuis un trou dans une cage d'escalier, près de la salle de gym, que le feu est parti. "Le feu aurait été mis à l'aide d'un briquet et d'une bombe de déodorant, un accélérateur, ce qui aurait vraiment provoqué une grosse chaleur et embrasé l'isolant", détaille Irwin Guckel.
La piste criminelle est envisagée. Deux mineurs ont été interpelés dans le cadre de ce dossier, indique dimanche soir, le parquet de Liège. Selon le bourgmestre, ils sont âgés de 11 ans seulement et sont d'anciens élèves de l'école. L'un avait été renvoyé pour violences sur un membre du personnel. Entendus par la police, ils sont cependant trop jeunes pour être poursuivis. Ce sont leurs parents qui devront répondre de leurs actes.
C'est la 3ème fois en 10 ans qu'une école de la commune est victime d'un incendie volontaire.
