Partager:
Il est 13h, le 23 novembre 2017. Une usine de gaufres située à Forest prend feu. En quelques heures, les flammes détruisent tout. Aucune victime n'est à déplorer mais l'incendie est très violent.
Stany Hubert est le planificateur d'urgence dans la commune. Nos journalistes Arnaud Gabriel et Elisabeth Wouters l'ont rencontré ce vendredi sur le site. Il se souvient très bien du déroulement des opérations. Rapidement, il déclenche le système BE-Alert. "Pour prévenir la population, on a décidé d'envoyer un message BE-Alert à tous les gens qui étaient dans un rayon de 2km du site pour les prévenir du danger des fumées toxiques".
Ce procédé se développe et sert d'exemple chez nos pays voisins. En une seconde, BE-Alert peut envoyer 100 sms, 10.000 mails et passer 600 appels. En Belgique, 469 communes sont connectées à ce système d'alerte. "On a plus de 550.000 personnes qui ont fait la démarche citoyenne pour s'inscrire à BE-Alert et tous les jours on active ce service pour les risques d'orages, d'incendies ou de coupures d'eau", indique Benoït Ramacker, porte-parole de la cellule de crise fédérale.
Pour avertir la population, les autorités s'adressent aux citoyens inscrits mais en fonction du degré d'urgence et de l'importance, les communes ont aussi la possibilité de contacter toutes les personnes concernées. "On peut opter pour la communication par rapport à la situation géographique. Donc, avec les bornes téléphoniques, on peut déterminer le nombre de gens sur place et communiquer directement avec eux", précise Stany Hubert.
Le coût annuel de la connexion au service pour une commune est 1.100 euros. Il est entièrement gratuit pour la population. L'inscription se fait sur le site officiel: www.be-alert.be.