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"une escalade militaire entre Israël et l'Iran achèverait de plonger la région dans le chaos. Elle doit être exclue, à tout prix", estiment dimanche soir les Affaires étrangères belges dans un bilan sur la situation au Moyen-Orient.
La diplomatie belge déplore "le manque de progrès" dans les discussions entre Israël et le Hamas pour aboutir à un cessez-le-feu et pour libérer les otages à Gaza et "l'absence de négociations" entre Israël et la milice chiite libanaise Hezbollah pour un cessez-le-feu au Liban.
"Au-delà d'un arrêt des hostilités, nous demandons un retour au dialogue entre toutes les parties : il n'existe pas d'alternative durable à la voie politique, pour permettre la paix et la réconciliation", exhortent les Affaires étrangères dans un communiqué de presse, alors qu'une nouvelle frappe mortelle israélienne a visé Gaza, et que le Hezbollah a tué des militaires israéliens à Haïfa.
"La Belgique reconnaît le droit d'Israël de se défendre, dans le strict respect du droit international et du droit international humanitaire. Mais l'urgence est à la désescalade militaire par toutes les parties et à l'atténuation des souffrances humaines", plaide encore Bruxelles.
La diplomatie belge assure par ailleurs reconnaitre "les aspirations légitimes des peuples israélien et palestinien à vivre en paix, dans la sécurité et la reconnaissance mutuelle de leurs États et de leurs frontières", de même que les attentes similaires du peuple libanais. Elle note "le besoin de stabilité et de prospérité" auquel a droit la région.
Les Affaires étrangères belges prennent note qu'Israël s'est engagé à participer à un Conseil d'association UE-Israël, et souhaitent que cette rencontre puisse se tenir "au plus vite" à Bruxelles.
La Belgique estime d'ailleurs que l'UE doit "jouer un rôle dans la mise en place d'une solution de paix et de dialogue", et que des mesures "concrètes" soient prises.