Partager:
Retour sur un an de guerre entre Israël et le Hamas, un traumatisme vécu par la population et une situation humanitaire toujours critique.
À l'approche du triste anniversaire de l'attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, le bilan d'un an de guerre laisse entrevoir un traumatisme profond.
Ce 7 octobre 2023, des commandos du Hamas surprennent la population israélienne et l'armée. Les différentes zones des attaques: de la plage de Zikim, Sderot, en passant par le festival de musique Nova ou encore Holit. Cela couvre l'entièreté de la zone frontalière. Selon Israël, ce jour-là, 1 205 personnes sont mortes, majoritairement des civils.
Les conséquences de cette tragédie sont encore palpables aujourd'hui. Au-delà des pertes humaines, la situation des otages reste préoccupante. 251 civils ont été enlevés par les commandos du Hamas. 117 ont été libérés. 64 sont toujours captifs. 70 sont morts.
Opération d'Israël à Gaza
La riposte d'Israël à cette attaque terroriste s'est soldée par des bombardements massifs et des opérations au sol dans la bande de Gaza. Un an plus tard, les séquelles de ces affrontements sont visibles, avec 75 à 90 % des bâtiments détruits dans certaines zones de la bande de Gaza.
85 % de la population a bougé au moins une fois, selon l'ONU. On parle ici de 2,2 millions de personnes. Sur le plan humain, le bilan est dramatique. Plus de 40 000 morts côté palestinien, 14 000 à 17 000 enfants. Ce sont des chiffres du ministre de la Santé du Hamas, jugés crédibles par les autorités des Nations unies. Côté israélien, il y a eu 1 526 tués depuis le 7 octobre 2023.
Une situation toujours dramatique
La situation humanitaire demeure alarmante, avec des millions de personnes touchées. Aujourd'hui, plus de 1,8 million de Palestiniens vivent dans des camps, principalement dans le sud de la bande de Gaza, avec une hygiène médiocre, des maladies infectieuses qui se développent, notamment la polio. Une campagne de vaccination est en cours auprès des enfants depuis le 1er septembre. Aujourd'hui, les ONG sur place s'inquiètent surtout du manque d'eau potable.