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Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a qualifié mercredi les nouvelles sanctions occidentales contre son pays d'"acte hostile" qui ne contribuerait pas à résoudre les tensions régionales, a indiqué un média d'Etat.
L'Union européenne (UE) a annoncé lundi avoir pris des sanctions contre l'Iran, accusé de livrer des missiles balistiques à la Russie en guerre contre l'Ukraine, ce que Téhéran dément.
Elles concernent 14 entités et personnes en Iran, dont la compagnie aérienne Iran Air, et prévoient un gel des avoirs dans l'UE et une interdiction de se déplacer sur le territoire de l'UE.
"Les nouvelles sanctions occidentales contre l'Iran sont considérées comme un acte hostile et ne contribueront pas à améliorer la situation actuelle", a déclaré mercredi Abbas Araghchi lors d'une visite à Amman, selon l'agence officielle iranienne Irna.
Elles "privent et ciblent les personnes ordinaires", a-t-il ajouté.
La veille, Téhéran avait convoqué l'ambassadeur de Hongrie, dont le pays assure la présidence tournante du Conseil de l'UE, pour condamner ces sanctions.
Le ministère iranien des Affaires étrangères a également critiqué "le recours à des méthodes illégales et coercitives telles que les sanctions", assurant que cela "ne menait à rien".
La semaine dernière, les Etats-Unis avaient aussi introduit de nouvelles sanctions contre Téhéran, cette fois visant son secteur pétrolier, en réponse à l'attaque iranienne massive de missiles contre Israël, allié de Washington, le 1er octobre.
Celles-ci visent notamment une vingtaine de navires ainsi que des entreprises installées à l'étranger, accusés d'être impliqués dans le transport de pétrole et matériaux pétrochimiques iraniens.
La République islamique d'Iran est déjà soumise à des sanctions américaines paralysantes depuis le retrait de Washington en 2018 d'un accord international qui devait limiter les activités nucléaires de Téhéran en échange d'une levée des sanctions internationales.
