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Un procureur libanais a engagé des poursuites pour "appartenance à l'État islamique" et "actes terroristes" contre un Syrien qui avait ouvert le feu, début juin, sur l'ambassade américaine au Liban, a indiqué mardi à l'AFP un responsable judiciaire.
Le Syrien Qaïss Farraj avait ouvert le feu le 5 juin sur l'ambassade américaine avant d'être blessé par l'armée et arrêté. Il affirmait avoir agi pour soutenir la population de la bande de Gaza, où une guerre oppose Israël au mouvement palestinien Hamas.
L'ambassade n'avait pas fait état de victime. Une source de sécurité avait toutefois indiqué qu'un employé libanais de l'ambassade avait été blessé à l'œil.
Selon un responsable judiciaire, l'assaillant n'a pas encore été interrogé car, grièvement blessé le 5 juin, il est toujours aux soins intensifs à l'hôpital militaire de Beyrouth.
Il possédait également des armes de combat sans permis, a ajouté ce responsable, sous couvert d'anonymat. Deux autres hommes sont poursuivis pour "trafic d'armes militaires sans permis", selon cette même source, pour avoir vendu à Qaïss Farraj la mitrailleuse et les munitions utilisées lors de l'attaque.
