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Le Rwanda, la Commission de l'Union africaine (UA) et le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), ont prolongé un protocole d'accord vendredi concernant l'évacuation de réfugiés africains bloqués en Libye.
Le protocole d'accord de septembre 2019 sera prolongé jusqu'au 31 décembre 2025, selon un communiqué commun.
"L'accord affirme de nouveau l'engagement de toutes les parties à protéger et rechercher des solutions durables pour les réfugiés et les demandeurs d'asile évacués de Libye", précise le texte.
Selon le communiqué, plus de 2.300 réfugiés et demandeurs d'asile d'Erythrée, du Soudan, du Soudan du Sud, de la Somalie, de l'Ethiopie, du Nigeria, du Tchad, du Cameroun, de Guinée, de Côte d'Ivoire et du Mali ont été évacués depuis la signature du protocole d'accord. Environ 1.800 ont été orientés vers des pays tiers.
En 2019, le Rwanda s'était dit prêt à accueillir jusqu'à 30.000 Africains présents en Libye.
Le communiqué ajoute que le HCR va "continuer de fournir la protection et l'aide nécessaire, y compris l'hébergement, la nourriture, les soins médicaux et d'autres services essentiels pour les évacués pendant leur séjour au Rwanda".
En proie au chaos depuis la chute et mort du dictateur Mouammar Kadhafi en 2011, la Libye est gouvernée par deux exécutifs rivaux: le Gouvernement d'union nationale (GNU) d'Abdelhamid Dbeibah installé à l'Ouest et reconnu par l'ONU, et l'autre dans l'Est, soutenu par le maréchal Khalifa Haftar.
L'ONU s'est inquiétée récemment de la détérioration rapide de la situation économique et sécuritaire en Libye.