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Le chancelier allemand Olaf Scholz a de nouveau mis en garde dimanche le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu contre une escalade de la situation au Proche-Orient lors d'un entretien téléphonique. Le dirigeant israélien a donné son point de vue sur la situation dans la région, tandis que son homologue allemand a souligné qu'il fallait éviter une "conflagration régionale", selon le porte-parole du gouvernement allemand.
Plus tôt dans la journée, M. Netanyahu avait déclaré qu'il allait "accroître la pression militaire" sur le mouvement extrémiste palestinien Hamas dans les jours à venir. On ne sait pas exactement ce qu'il entend par là. L'offensive terrestre annoncée de longue date contre la ville de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, n'a en tous les cas toujours pas commencé.
Au cours de son entretien avec le Premier ministre israélien, le chancelier a également expliqué la décision des chefs d'État et de gouvernement européens d'imposer de nouvelles sanctions à l'Iran, à la suite de l'attaque de missiles et de drones contre Israël le week-end dernier. Israël aurait lancé une contre-attaque à petite échelle vendredi. Selon l'Iran, il s'agit malgré tout d'un signe de désescalade, tandis qu'Israël n'a pas souhaité faire de commentaire.
