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L'armée israélienne affirme avoir tué plus de 900 combattants du Hamas lors d'attaques sur Rafah, dans le sud de la bande de Gaza. Selon l'armée israélienne, au moins un commandant de bataillon et des commandants de niveau inférieur auraient perdu la vie au cours de ces opérations.
Les Israéliens se concentrent désormais sur la destruction des infrastructures du Hamas. "Cela prend du temps", a déclaré le chef d'état-major Herzi Halevi. Selon lui, une tactique différente est désormais nécessaire et le Hamas doit être rayé de la carte. "Nous avons besoin de volonté, de patience et de persévérance. À l'avenir, les résultats parleront d'eux-mêmes."
Selon le New York Times (NYT), les hauts gradés de l'armée israélienne auraient pourtant déclaré précédemment qu'il était temps d'instaurer un cessez-le-feu, même si le Hamas n'était pas encore complètement vaincu. Les généraux sont en désaccord avec le Premier ministre Benjamin Netanyahu sur ce point, écrit le journal en se basant sur des sources au sein des forces armées.
Selon le NYT, les généraux veulent une trêve pour libérer les otages. L'armée israélienne aurait également besoin de temps pour récupérer en cas de guerre terrestre avec la milice libanaise Hezbollah. Une trêve de ce genre réduirait également les risques d'une telle guerre, a déclaré au journal l'ancien conseiller israélien à la sécurité nationale, Eyal Hulata.
Benjamin Netanyahu a immédiatement pris ses distances avec l'annonce d'un cessez-le-feu. "Je ne sais pas qui sont ces sources anonymes, mais je tiens à le dire sans équivoque : cela n'arrivera pas", a déclaré le Premier ministre. "Nous ne mettrons pas fin à la guerre tant que nous n'aurons pas atteint tous nos objectifs, y compris l'élimination du Hamas et la libération de tous nos otages.
