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La police japonaise arrête un preneur d'otages après des heures d'impasse

La police japonaise a arrêté un octogénaire présumé armé qui s'était enfermé mardi dans un bureau de poste avec plusieurs otages.

Après des heures de blocage à Warabi, près de Tokyo, la police a finalement maitrisé l'homme mardi soir.

"L'homme a été arrêté. Les détails viendront plus tard", a déclaré à l'AFP un porte-parole de la police de la préfecture de Saitama, près de Tokyo.

Son mobile n'est pas clair, mais la police pense qu'il a également été impliqué dans un incident survenu dans un hôpital où deux personnes ont été blessées et des informations indiquent qu'un incendie dans un immeuble pourrait également être lié.

Il s'était enfermé vers 14h15 (05h15 GMT) dans le bureau de poste en possession de "ce qui semble être une arme à feu", ont indiqué les autorités de la ville sur leur site internet.

Plus tard, alors que la police négociait avec l'homme, des images télévisées montraient une femme d'une vingtaine d'années, qui semblait être une otage, sortant du bureau de poste peu avant 19h30.

"C'est un quartier calme. Je n'arrive pas à croire qu'une chose pareille puisse se produire", a déclaré à l'AFP Tetsuo Sasaki, 70 ans.

"Je me suis rendu à ce bureau de poste hier", a déclaré son épouse Reiko Sasaki, 64 ans. "J'aurais pu me trouver au mauvais endroit, au mauvais moment. J'aurais pu être la cible."

- Fusillade à l'hôpital -

Deux personnes ont été légèrement blessées – apparemment un médecin et un patient – après que des coups de feu ont été tirés depuis la rue vers l'hôpital de Toda, à proximité.

La police "pense que l'homme était à l'hôpital et s'est présenté au bureau de poste", a déclaré à l'AFP un responsable de la ville.

"Après 13H00, j'ai entendu une femme crier: 'Quelqu'un, s'il vous plaît, venez' et une infirmière m'a dit: 'Restez loin des fenêtres et baissez la tête", a raconté à la chaine NHK un sexagénaire qui se trouvait à l'intérieur de l'hôpital.

"Vers 14h00, j'ai regardé dans le cabinet du médecin et j'ai vu une mare de sang à côté d'une table d'examen. Je n'ai pas entendu de coup de feu. Mais une infirmière a dit en avoir entendu deux", a déclaré l'homme.

Fuji TV a déclaré que la police enquêtait également sur un lien possible entre l'homme et un incendie survenu dans un immeuble à Toda plus tôt dans la journée. Personne n'a été blessé dans l'incendie, a précisé la TV.

Les crimes violents sont rares au Japon, en partie à cause de réglementations strictes sur la possession d'armes à feu, mais des cas surviennent encore.

L'année dernière, l'ancien Premier ministre Shinzo Abe a été abattu et en avril un homme a lancé un engin explosif sur l'actuel Premier ministre Fumio Kishida qui est sorti indemne.

Le mois suivant, un homme s'est enfermé dans un immeuble après avoir prétendument tué quatre personnes, dont deux policiers et une femme âgée, lors d'une attaque à l'arme à feu et au couteau.

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