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Grève chez Boeing: reprise des négociations mardi (syndicat)

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Jason Redmond

Les négociations entre l'avionneur américain Boeing et le syndicat international des machinistes et des ouvriers de l'aérospatial (IAM) vont reprendre mardi, dans le cadre d'une médiation fédérale, a indiqué tard samedi l'antenne locale de l'organisation syndicale.

"Le syndicat va rencontrer mardi les médiateurs fédéraux mandatés par le service fédéral de médiation et de conciliation (FMCS) et Boeing pour commencer les discussions", a précisé sur son site internet l'IAM-District 751, qui représente plus de 33.000 syndiqués de Boeing dans la région de Seattle (nord-ouest).

Aucun détail supplémentaire n'est disponible à ce stade, a indiqué le syndicat dimanche à l'AFP.

Sollicité par l'AFP, Boeing n'a pas apporté de commentaire. Dès l'annonce de la grève, le groupe avait affirmé avoir hâte de retourner à la table des négociations pour parvenir à un accord.

Les dizaines de milliers d'ouvriers représentés par le District 751 - sur quelque 170.000 employés du groupe - ont rejeté jeudi le projet de convention collective annoncé le 8 septembre à 94,6% et approuvé un débrayage à 96%. La dernière grève, en 2008, avait duré 57 jours.

Le FMCS avait fait savoir vendredi soir que les parties allaient "reprendre leurs réunions en début de semaine prochaine", sans préciser de date.

"C'est le moment de nous dresser - de montrer à Boeing que nos voix ne sont pas simplement puissantes, mais qu'elles ne peuvent être étouffées", a poursuivi l'IAM-District 751 samedi, invitant les personnes mobilisées sur les piquets de grève "à générer un écho dans le pays et au-delà".

"Nous sommes plus forts que jamais et nous n'abandonnerons pas", a prévenu l'organisation.

Le débrayage, qui a débuté à l'expiration jeudi à minuit de la précédente convention collective, paralyse notamment deux sites majeurs de Boeing: les usines d'assemblage de Renton et d'Everett, qui produisent le best-seller 737 MAX, le 777 et le 767 (version cargo et ravitailleur militaire), dont les livraisons cumulent déjà les retards.

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