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Nos envoyés spéciaux se sont rendus dans la zone d'exclusion de Tchernobyl, lieu de la catastrophe nucléaire de 1986, très sensible dans le contexte actuel de guerre entre l'Ukraine et la Russie.
Muni d'un petit appareil qui contrôle le niveau de radiation, notre journaliste Loïc Parmentier s'est rendu dans la zone d'exclusion de Tchernobyl. Grâce à cet appareil et au signal sonore qu'il émet, il sait où il peut rester et lorsqu'il doit s'éloigner pour trouver un niveau de radiation un peu plus bas.
Tout le monde a déjà entendu parler de la catastrophe nucléaire qui s'est produite à Tchernobyl. Aujourd'hui, les réacteurs nucléaires sont protégés par un sarcophage pour éviter que les radiations se propagent encore un peu plus. Ce site a été occupé par les Russes pendant 35 jours au début de la guerre. Et puis, il y a un mois, le sarcophage a été touché par un drone russe.
Notre journaliste s'est rendu dans des lieux où la végétation a complètement repris ses droits. C'est une zone d'exclusion autour de la centrale nucléaire d'environ 30 kilomètres. Normalement, personne ne peut venir à cet endroit.
Un site très sensible
Il s'est ensuite rendu à Prypiat, à une dizaine de kilomètres de la centrale nucléaire de Tchernobyl. "En temps normal, on ne peut déjà pas venir sur ce site. C'est totalement interdit vu les radiations. En temps de guerre, c'est encore un peu plus compliqué : il faut passer une dizaine de contrôles tenus par l'armée ukrainienne, parce que ce site est toujours très sensible", raconte notre journaliste sur place.
On peut également voir des choses assez étonnantes, comme la piscine à côté de la centrale nucléaire de Tchernobyl. C'est ici que les Russes, à l'époque, venaient nager. On trouve d'ailleurs encore certaines traces de l'Union soviétique sur les pylônes, comme une petite faucille qui n'a pas bougé depuis que la ville a totalement été évacuée.
Et puis, il n'y a pas que la centrale nucléaire de Tchernobyl qui était occupée par les Russes, une autre centrale nucléaire est toujours occupée actuellement : celle de Zaporijia. Il s'agit de la plus grande centrale nucléaire d'Europe qui produisait pour l'Ukraine 40 % de l'électricité nucléaire. Désormais, toute cette énergie est pour la Russie.
